À la suite des nombreuses démissions au sein de son équipe, dues, selon L’Express, au comportement invivable de Christiane Taubira, Christine Maugüé vient d’accepter le poste de directrice de cabinet de la ministre de la Justice. Seule ombre au tableau socialiste, la femme de droit est connue pour s’être farouchement opposée à l’homoparentalité. Le bras droit de la porte-étendard d’un projet idiot qui dénonce violemment ce projet idiot : bienvenue chez les socialistes.
Nous avions déjà évoqué les départs à répétition du cabinet de Christiane Taubira (directeur des affaires civiles et du Sceau avec une de ses adjointes, ainsi qu’une conseillère en charge de la conférence sur la récidive) et notamment celui de son directeur de cabinet, Christian Vigouroux, qui n’aurait plus accepté de voir la diva sur les plateaux de télévision au lieu de s’occuper des dossiers et qui a démissionné il y a environ deux semaines.
Nous apprenons avec stupeur que le ministère a réussi à trouver, non sans difficultés (tellement personne ne semblait vouloir « collaborer » avec Taubirator), une remplaçante à monsieur Vigouroux, en la personne de Christine Maugüé, qui a fini par accepter le poste après une longue hésitation, comme l’explique Le Figaro.
Une longue hésitation qui s’explique par la position très claire (et pertinente d’ailleurs) que cette femme de conviction avait tenue contre l’homoparentalité et l’adoption par un couple homosexuel qu’elle juge dangereuse pour les enfants.
En 1996, le président du Conseil de Paris avait refusé à un professeur homosexuel l’agrément permettant une adoption. Dans un texte plein de bon sens et d’humanité, Christine Maugüé avait rejeté l’idée même d’homoparentalité. Voici donc ce qu’écrivait le nouveau bras droit de Taubira (celle qui fera le boulot à sa place, selon L’Express). Quand on sait que Christiane Taubira est devenue la nouvelle idole du lobby gay et des Jeunesses socialistes en mal de réels combats, il y a de quoi s’amuser.
« Le droit de toute personne à avoir la vie sexuelle de son choix ne doit pas être confondu avec un hypothétique droit à l’enfant », écrivait-elle avant d’expliquer que le professeur en question, à cause de ses choix de vie, « n’offrait pas des garanties suffisantes en ce qui concerne les conditions d’accueil qu’il était susceptible d’offrir à un enfant ».
Christine Maugüé, numéro 2 du ministère de la Justice, donc, expliquait également qu’il « est très difficile » de savoir si un enfant sera perturbé psychiquement du fait d’être privée de l’équilibre apporté par un modèle d’altérite homme/femme. « L’enfant adopté a d’autant plus besoin d’avoir un environnement familial stable et épanouissant qu’il a été privé de sa famille d’origine et a déjà un passé douloureux », précisait celle qui prendra bientôt les décisions à la place de Taubira.
Si les socialistes n’étaient pas aussi sectaires et fermés au débat, peut-être écouteraient-ils cette femme qui appartient à leurs rangs ? Rien à espérer de ce coté-là… Mais Bergé et compagnie vont-ils aussi nous expliquer que l’adjointe de Taubira est homophobe car opposée à l’homoparentalité ? Cet exemple comme tant d’autre nous rappelle la malhonnêteté d’un parti qui stigmatise en homophobie une position de bon sens qui a longtemps été (et qui est toujours) celle de nombreux de ses membres et accessoirement celle d’une majorité de plus en plus importante des Français.