L’indifférence qui a accueilli la réunion, le 13 décembre, du Quartet pour le Proche-Orient (Etats-Unis, Union européenne, Nations unies et Russie) et son énième appel à la reprise de négociations directes entre Israéliens et Palestiniens, de même que les réactions internationales convenues, lundi 19 décembre, à l’annonce de nouveaux projets de colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est illustrent la faillite du processus de paix et la conviction croissante de la communauté internationale qu’il est irréaliste d’envisager une quelconque percée dans un proche avenir.
Pour l’essentiel, c’est le calendrier électoral, en 2012, des principaux partenaires du processus de paix (Etats-Unis, Russie, France) qui nourrit ce pessimisme : ces échéances politiques, auxquelles s’ajoutent le creusement de la récession économique et la poursuite des bouleversements dans le monde arabe, risquent d’éclipser de l’actualité le dossier israélo-palestinien.
La perspective des élections parlementaires en Israël, prévues pour le printemps 2013, n’incitera pas davantage le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, à faire des concessions au lobby des colons, qui constitue la clientèle naturelle de son parti, le Likoud (droite).
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