C’est la loi du genre. Les réseaux sociaux, ce tribunal populaire un peu olé olé et expéditif, s’est jeté sur le nouveau Premier ministre de Macron, qui en change comme de slip. Ou de couche. De là à dire qu’il salit ses Premiers ministres, il y a un pas que nous ne franchirons pas. La maison est sérieuse ; le Net, un peu moins.

Petit tour dans la bayroumania actuelle (les médias n’ont pas osé la bayroumania, comme ils avaient osé la kamalamania). Avant de s’attaquer à l’ours des Pyrénées, souvenons-nous de la presse qui nous avait vendu Taylor Swift comme l’arme anti-Trump absolue. C’est pour dire l’écart entre le réel et l’imaginaire mainstream.

Selon Piotr Smolar, en février 2024, son influence économique, culturelle et politique auprès de tout un pan de la jeunesse américaine « rend folle » la droite qui soutient Donald Trump, dans la perspective d’une ­nouvelle campagne électorale face à Joe Biden. Le correspondant du Monde à Washington explique comment le président actuel espère un soutien clair de Taylor Swift. Joe Biden envisagerait même d’apparaître sur scène, lors d’un concert de la superstar. (Le Monde)

On redescend sur terre avec François, le « troisième homme » depuis toujours. Grâce à Grok, l’IA d’Elon Musk qui permet de faire des deepfake presque parfaits, tous les détournements sont devenus possibles. Canteloup a sauté sur l’occasion.

De partout surgissent les mèmes de François le Troisième, Premier ministre d’un président à la ramasse.
Dans un registre plus sérieux, les archivistes du Net ont retrouvé des prises de position et des vidéos dérangeantes du centriste.

On est dans le léger, mais on va vite arriver dans le grave. Pendant le covidisme, François a montré toute sa résistance au Système.

Selon lui, si un soignant refuse le vaccin, il doit être « suspendu de son travail ». Autant dire que sur les réseaux sociaux, la bayroumania, c’est mort-né.