Léa Seydoux et Adèle Exarchopoulos se lâchent dans une interview et racontent les conditions du tournage du film primé à Cannes. Entre brutalité et sadisme, les deux jeunes actrices dressent un portrait féroce du réalisateur Abdellatif Kechiche.
La Vie d’Adèle a eu beau gagner la Palme d’or au festival de Cannes en 2013, le film n’a pas été épargné par les polémiques. Après les critiques des techniciens sur les conditions du tournage, c’est au tour des actrices de passer aux aveux, dans une interview accordée à The Daily Beast (lien en anglais), mise en ligne dimanche 1er septembre, sur les méthodes du réalisateur Abdellatif Kechiche.
Un réalisateur indécis et colérique
Léa Seydoux donne le ton dès le début de l’interview. « En France, ce n’est pas comme aux États-Unis. Le réalisateur a tous les pouvoirs », déclare-t-elle, évoquant un piège pour les acteurs. Adèle Exarchopoulos, elle, parle de la « confiance aveugle », demandée par Abdellatif Kechiche. « Je ne connaissais pas Léa au début, et pendant la première scène de sexe, j’avais un peu honte de la toucher là où je voulais, parce qu’il ne nous avait pas dit quoi faire », poursuit Adèle Exarchopoulos.
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