Après des frappes sur son sol que le gouvernement syrien a imputées à Israël, Damas a accusé l’État hébreu de « terrorisme d’État ». Le ministère syrien des Affaires étrangères a porté plainte auprès du Conseil de sécurité de l’ONU.
« Les autorités israéliennes pratiquent de plus en plus le terrorisme d’État », a déclaré le ministère des Affaires étrangères syrien dans un communiqué rapporté par l’agence publique syrienne Sana, ce 2 juillet. La veille, des frappes en Syrie imputées par Damas à l’État hébreu, ont tué quatre civils et blessés 21 autres personnes près de la capitale, selon Sana. « La dernière agression odieuse s’inscrit dans le cadre des tentatives constantes d’Israël de prolonger la crise en Syrie », a ajouté la diplomatie syrienne.
La ministère des Affaires étrangères syriennes a également fait savoir qu’il avait porté plainte auprès du Conseil de sécurité de l’ONU.
Israël, qui a refusé de commenter ces bombardements, confirme rarement ses frappes en Syrie, même si ces derniers mois il a revendiqué plusieurs attaques. Depuis le début, en 2011, de la guerre en Syrie, l’État hébreu mène en effet régulièrement des attaques contre des positions en Syrie et martèle qu’il ne laissera pas ce dernier devenir la tête de pont de l’Iran, son ennemi juré.