Sous couvert de « féminiser l’entreprise », la direction de la SNCF, criminalisant le comportement masculin de ses ouvriers, a signé le 5 juin dernier un plan de discrimination des hommes dans l’entreprise.
Décliné en 23 points, ce plan contraignant, adopté par le président de la SNCF Guillaume Pépy (le petit-ami de feu Richard Descoing) et la direction des ressources humaines, vise en effet les « métiers techniques », c’est-à-dire les conducteurs, les mécaniciens, les aiguilleurs ou les contrôleurs. Soit les métiers occupés traditionnellement par des hommes pour des raisons évidentes de pénibilité.
Désormais les « managers » seront « obligés » de « recevoir au moins une femme sur le poste à pourvoir ». Les mêmes managers seront « formés à la mixité » et « une campagne de communication interne mettant en scène l’engagement des hommes pour les femmes dans l’entreprise » sera mise en place.
Outre des décisions incompréhensibles formulées en novlangue (« développer l’apprentissage au féminin », « aller plus loin dans le Girls’ day »), c’est bien la virilité, rebaptisée « écart de comportement », qui est visée. Il a en effet été décidé de « construire une offre d’alerte complète vers les femmes, de la lutte contre le sexisme ordinaire au harcèlement sexuel » ou encore de « bannir des lieux de travail toutes les photos de femmes dénudées ».
Bref, il s’agit de « changer les mentalités », comme dans tout régime totalitaire qui se respecte.