Un joli château ? Oui, celui de Beynac-et-Cazenac...
Le Périgord noir est cette partie de la cinquième région intégrant mes terres d’adoption qui me servent de villégiature, cependant ce n’est pas un - joli - château, mais mille et un qui la peuplent, mon préféré étant celui des Milandes, le plus panoramique après Beynac, celui de Castelnaud, perché sur son éperon : tous deux dans le même secteur. Et quantité d’autres encore, malheureusement pas tous accessibles au public.
Plus au Nord-Est, il ne faut manquer pour rien au monde la déambulation dans les ruelles de Sarlat-la-Canéda, fief de l’ami Étienne, l’autre, celui de La Boétie et son « Contr’un », ses patates, son canard, que l’on peut déguster ici ou là, jusqu’à Isabeau de Limeuil, plein Ouest cette fois, au-dessus du cingle du même nom, lorsque la Vézère rencontre la Dordogne née sur les contreforts du Sancy parmi les Monts du Cézallier, dans une toute autre région, autre de mes terres, cette fois-ci et pour partie, ancestrales : l’on peut même pousser, si l’on a les moyens de la dégustation, jusqu’à l’autre cingle dit de Trémolat, pour laisser vivre ses papilles au Relais & Châteaux du Vieux Logis. Dès lors que tous ces établissements rouvriront et que les sens des uns et des autres n’auront pas été affectés par les ports du masque, ça et là : Épicure m’ayant fort heureusement gardé de tout cela.
Voilà au moins, à cheval sur deux régions et traversant cinq départements, de quoi se balader au fil de l’eau, des châteaux, des fromages et des cépages et autres traditions culinaires, plutôt que d’aller se chercher un pass sanitaire, deux vaccins et quinze effets secondaires, afin d’aller poser son timbre sur les sables de Djerba la Fidèle, faire le lézard avec sa maîtresse, en partance sur un zingue qui paye ses impôts sur ses propres terres d’Irlande...
Quant au vol en montgolfière, pour l’avoir fait au cœur du Sancy et au-dessus des châteaux de la Loire, voilà une expérience à vivre (sans masque, pour sûr !) tant c’est le seul vol qui offre une telle plénitude que ne peuvent offrir le parachute, l’hélicoptère ou l’avion qui m’avait déjà prêter leur discipline.