La direction de La Poste doit présenter en septembre son "projet de changement de statut" visant à transformer l’établissement en société anonyme dès 2009, avant une ouverture de capital de 10 à 20%.
Le changement de statut de l’entreprise puis l’introduction en bourse constitue une première étape vers la privatisation pure et simple. Celle-ci se traduira inévitablement par des suppressions de postes via le changement de statut de ses employés : parmi les 280 000 postiers, 60% sont fonctionnaires, les autres relevant déjà du droit privé.
À travers ce projet, c’est bien l’avenir de ce service public qui est en cause : les futurs actionnaires n’accepteront jamais de maintenir le maillage territorial qui fait que dans les grandes agglomérations comme au fin fond de nos campagnes, le courrier est distribué de la même manière (même si l’appel systématique aux contractuels a sérieusement écorné l’efficacité dans la distribution…)
Le rôle des syndicats (CGT, Sud, CFDT, FO et la CFTC représentant près de 95% du personnel) se bornera comme il est dans leurs habitudes à amuser la galerie en organisant une « journée d’action nationale » à la rentrée : bel exemple de gesticulation stérile ! Ce sera bien évidemment pour le petit veau joufflu, l’occasion de sortir sa bicyclette et de venir une fois de plus rouler les travailleurs dans la farine et de vendre sa came avariée : le nouveau parti anticapitaliste…
Malgré les affirmations de la direction de la Poste : maintien des 17.000 points de contact sur tout le territoire, service universel (distribution du courrier six jours sur sept au même tarif partout en France), acheminement de la presse, accessibilité bancaire (ouverture d’un compte pour tout citoyen), on voit bien que sous le coup des directives libérales pondues par les technocrates de Bruxelles, la libéralisation totale des services postaux entraînera fatalement une disparition de la Poste en tant que service public, celle-ci devenant à court ou moyen terme une entreprise privée soumise à l’insatiable appétit de dividendes des actionnaires.
Une fois cette nouvelle offensive contre le service public menée à son terme, les générations futures n’auront plus que l’image du facteur du film « Bienvenue chez les ch’tis » pour se rappeler ce qu’était le service public de distribution du courrier, tel un « vieux métier d’autrefois ».
James G.
Le changement de statut de l’entreprise puis l’introduction en bourse constitue une première étape vers la privatisation pure et simple. Celle-ci se traduira inévitablement par des suppressions de postes via le changement de statut de ses employés : parmi les 280 000 postiers, 60% sont fonctionnaires, les autres relevant déjà du droit privé.
À travers ce projet, c’est bien l’avenir de ce service public qui est en cause : les futurs actionnaires n’accepteront jamais de maintenir le maillage territorial qui fait que dans les grandes agglomérations comme au fin fond de nos campagnes, le courrier est distribué de la même manière (même si l’appel systématique aux contractuels a sérieusement écorné l’efficacité dans la distribution…)
Le rôle des syndicats (CGT, Sud, CFDT, FO et la CFTC représentant près de 95% du personnel) se bornera comme il est dans leurs habitudes à amuser la galerie en organisant une « journée d’action nationale » à la rentrée : bel exemple de gesticulation stérile ! Ce sera bien évidemment pour le petit veau joufflu, l’occasion de sortir sa bicyclette et de venir une fois de plus rouler les travailleurs dans la farine et de vendre sa came avariée : le nouveau parti anticapitaliste…
Malgré les affirmations de la direction de la Poste : maintien des 17.000 points de contact sur tout le territoire, service universel (distribution du courrier six jours sur sept au même tarif partout en France), acheminement de la presse, accessibilité bancaire (ouverture d’un compte pour tout citoyen), on voit bien que sous le coup des directives libérales pondues par les technocrates de Bruxelles, la libéralisation totale des services postaux entraînera fatalement une disparition de la Poste en tant que service public, celle-ci devenant à court ou moyen terme une entreprise privée soumise à l’insatiable appétit de dividendes des actionnaires.
Une fois cette nouvelle offensive contre le service public menée à son terme, les générations futures n’auront plus que l’image du facteur du film « Bienvenue chez les ch’tis » pour se rappeler ce qu’était le service public de distribution du courrier, tel un « vieux métier d’autrefois ».
James G.