Les Norvégiens étaient bien remontés contre l’équipe du pays génocidaire. Le grand blond avec un énorme pied gauche leur a collé trois buts, en loupant deux penalties, et on se demande encore comment un arbitre a pu siffler deux pénos contre les Israéliens. Que fait le CRIN, le CRIF norvégien ?
Un géant blond écrase de petits sémites !
Les Israéliens avaient une dent contre les Norvégiens depuis que le fonds souverain le plus riche du monde avait décidé de se désengager d’actifs israéliens.
ALERTE INFO
COUP DUR POUR ISRAËL !
Le plus grand fonds souverain au monde, celui de Norvège, se SÉPARE de ses parts dans 11 entreprises israéliennes, après avoir découvert leur implication dans un fabricant de moteurs d’avions de chasse utilisés dans le GÉNOCIDE à Gaza. pic.twitter.com/W6h4xNUcHt
— Impact (@ImpactMediaFR) August 11, 2025
Pendant ce temps, les Occidentaux s’affairent en Égypte autour de la fragile paix IP. Fidèle à son habitude, notre petit timonier est de la partie, même s’il n’est absolument pour rien dans l’élaboration de ce deal, une idée de Trump (pour avoir le prix Nobel de la paix mais c’est trop tard). Oui, mais il tient à être sur la photo, comme BHL sur les terrains de guerre qu’il n’aime pas.
???????? Aujourd'hui, @EmmanuelMacron reconnaît l'Etat de Palestine. Pour @GaccioB, c'est trop tard : on ne leur reconnaîtra ni frontières, ni pouvoir de battre monnaie, ni droit à une armée. pic.twitter.com/o8MJUCRzdZ
— Prune Bourbon (@PruneBourbon) September 22, 2025
On peut dire ce qu’on veut mais Macron est toujours là où ça se passe, du moment qu’il y a une caméra. C’est son travail. On remarquera que c’est une habitude chez les comédiens, de chercher la lumière, la caméra, le public, c’est une drogue dure.
« La France est prête à y jouer un rôle »
French President Macron backed the US plan to end Israel’s war on Gaza, calling for a permanent ceasefire and the release of all captives, but condemned Israeli settlement expansion in the occupied West Bank, saying it threatens Palestinian statehood and peace. pic.twitter.com/9yxpjvbuX1
— Al Jazeera English (@AJEnglish) October 9, 2025
Maintenant, le plan de paix proprement dit, en vingt points, établi par Trump et validé par Israël et le Hamas. Si le cessez-le-feu est bienvenu pour les civils de Gaza et les familles de otages israéliens, le Hamas a déjà déclaré qu’il ne déposerait pas les armes. Comme le dit Gaccio, un pays sans armée n’est pas un pays. Connaissant un peu la méthode Trump, qui dit une chose et en fait une autre, histoire d’envoyer les journalistes dans les décors, il faut lire à travers les lignes ce qui suit.
Analyse plus poussée de ce plan par le politiste palestinien Yezid Sayigh dans Le Monde du 12 octobre 2025.
La guerre de Gaza se termine sur un bilan cataclysmique pour les Palestiniens. Le plan Trump est la seule porte de sortie que la communauté internationale leur propose. Que pensez-vous de ce texte ?
Ce plan consiste à déployer une force de sécurité internationale dans la bande de Gaza, à placer ce territoire sous la tutelle d’un organe de gouvernance international et à relancer son économie, en l’ouvrant sur le reste du monde. Certains observateurs y voient un acte de reddition, un retour à l’époque du mandat britannique. L’implication dans ce projet de gens comme Tony Blair ou le gendre de [Donald] Trump, Jared Kushner, est évidemment source d’inquiétudes. Mais je préfère me concentrer sur les potentialités de ce plan. S’il est mis en œuvre de manière intégrale, alors Gaza pourrait devenir un territoire sous protection internationale. Un espace qui échapperait au contrôle israélien pour la première fois depuis 1967, avec lequel les pays reconnaissant l’État de Palestine pourraient interagir et qui deviendrait, de facto, la première base territoriale de cet État.
Résumé : Trump jette dans la négociation son gendre, le très sioniste Kushner (avec Witkoff), qu’il avait pourtant écarté de la décision un temps, mais qui lui sert de lien discret avec Israël et l’Arabie. Il est notamment à la tête d’un fonds d’investissement au proche-Orient. Affaires et politiques se mêlent donc dans la résolution du confit. Et les Américains, comme d’habitude, sont intéressés à la reconstruction.
C’est Kushner qui a rétabli le lien avec le Qatar (un de ses clients), un lien logiquement fragilisé après le bombardement de Doha par l’armée israélienne, bombardement validé par Washington. Dans le genre « oh, encore une bêtise de Netanyahou, décidément ce chenapan est intenable », mais qui a probablement dû pousser le Qatar à négocier. Ça sert, un dingue, en géopolitique. Aujourd’hui, selon Yezid Sayigh, une lecture plus poussée de ce plan ôterait Gaza des griffes israéliennes. Mais seulement si ce plan « est mis en œuvre de manière intégrale ». Et on sait qu’en général, Israël se torche avec les traités. C’est pourquoi le Hamas est réticent à rendre les armes. Et c’est le Qatar qui, derrière l’organisation palestinienne armée, résiste et pose ses conditions au plan israélo-américano-saoudien. Fallait pas bombarder Doha…