Mercredi, une note de la Société Générale prédisait que le cours du pétrole pourrait prochainement atteindre 150 dollars le baril si les pays occidentaux décidaient d’une attaque de la Syrie.
Mais selon certains analystes, d’autres forces expliquent la tendance haussière que l’on observe actuellement sur les cours du pétrole. Ainsi, dans sa note Early Morning Reid, Jim Reid de la Deutsche Bank en donne une autre explication :
« Bien que l’attention s’est portée sur la Syrie, notre équipe de recherche dédiée aux matières premières de souligne que la chute libre de la production de pétrole en Libye a un impact bien plus important et immédiat sur le marché du pétrole physique. En fait, la Libye produit normalement environ 10 fois plus de pétrole que la Syrie. La production de pétrole libyenne s’est effondrée à seulement 200 000 barils par jour (alors qu’elle produit normalement une moyenne de 1,4 millions de barils par jour) au cours de la dernière période pour laquelle nous disposons de chiffres. Cela s’explique par les grèves qui ont perturbé les opérations portuaires, et donc, les exportations de pétrole brut ».
Les analystes de la Deutsche Bank estiment également que les hausses des cours liées à l’offre de pétrole pourrait être de courte durée car les machines sont devenues plus économes en consommation énergie et les consommateurs se tournent vers des solutions plus écologiques.