Le professeur Robert Faurisson a appris ce 20 janvier, à quelques jours de son 86e anniversaire, qu’il était poursuivi par la LICRA de Paris.
La plainte, qui porte sur des propos tenus en août 2014 lors d’un entretien donné à MetaTV, intervient dans le sillage de la fameuse « marche républicaine » pour « la liberté d’expression », liberté d’expression dont Robert Faurisson devrait pourtant être considéré comme le champion toutes catégories pour ses travaux depuis trente-cinq ans. Les persécutions dont a été victime le professeur ont notamment trouvé leur apogée dans la loi Fabius-Gayssot, votée le 13 juillet 1990, qui sanctionne la contestation des crimes contre l’humanité tels que définis dans le statut du Tribunal militaire international de Nuremberg.
Ainsi, pour avoir déclaré sur la chaîne iranienne Sahar que le régime national-socialiste allemand cherchait une « solution finale territoriale de la question juive » et qu’« il n’y avait jamais eu de politique d’extermination physique des juifs », Robert Faurisson avait été condamné en juillet 2007 à verser plusieurs milliers d’euros au MRAP, à la LICRA et à la Ligue des droits de l’Homme.
En novembre dernier, saisi par le LICRA de Strasbourg, la police judiciaire de Clermont-Ferrand avait perquisitionné son domicile de Vichy. Malgré son âge, le professeur tient bon, ayant été habitué à ce type d’opération. En effet, suite à l’ouverture d’une enquête préliminaire contre lui demandée par Jacques Chirac pour sa participation à Téhéran en 2006 à une conférence sur l’Holocauste, le professeur avait subi à l’époque pas moins de quatre perquisitions…