Le mercredi 19 novembre 2014, deux officiers de la Police judiciaire de Clermont-Ferrand, dont un commandant, se sont rendus à Vichy au domicile du professeur Faurisson afin d’y procéder à une perquisition en vue de saisir ordinateur et documents. Ils n’ont trouvé ni ordinateur ni les documents recherchés.
La LICRA de Strasbourg avait saisi le parquet local de la parution, dans un « Blog inofficiel » de M. Faurisson, de deux articles concernant le camp de Struthof-Natzweiler.
Se déclarant incompétent, le parquet de Strasbourg avait transmis l’affaire au parquet de Cusset (banlieue de Vichy) où une juge d’instruction avait, à son tour, chargé d’une enquête ledit commandant de la police judiciaire de Clermont-Ferrand.
La loi autorise les perquisitions seulement de 6 heures du matin à 21 heures (toutefois, si la perquisition a commencé à 20h45, elle peut se prolonger au-delà de 21h). Mais le professeur, dont le cas est décidément particulier, peut aussi voir la BAC (Brigade anticriminalité) surgir à son domicile en pleine nuit. Cela s’est produit à deux reprises tandis que les perquisitions, elles, sont actuellement au nombre de cinq.
Ce 19 novembre, au moment de prendre congé, le commandant a fait savoir que sa présente « visite » serait suivie d’autres « visites ».
L’épouse du professeur, âgée de 82 ans et cardiaque, supporte mal cet état de fait. Elle s’inquiète pour la santé de son mari, récemment victime d’un infarctus, victime également de dix agressions physiques (sans qu’aucune recherche sérieuse des agresseurs ait suivi) et âgé de près de 86 ans. En particulier, elle s’est émue de ce que que l’un de ses petits-fils, hébergé ce jour-là au domicile de ses grands-parents, étudiant âgé de 22 ans, avait dû répondre à un interrogatoire, produire son propre ordinateur et signer un procès-verbal. Cela dit, les deux officiers préposés à cette besogne ont, de bout en bout, observé un comportement irréprochable.