La Jordanie veut récupérer Baqoura et Ghoumar. Dimanche 21 octobre, le roi Abdallah II de Jordanie a annoncé que son pays avait notifié Israël de sa volonté de récupérer des zones prêtées à l’État hébreu pour une période renouvelable de 25 ans en vertu de l’accord de paix de 1994.
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« Baqoura et Ghoumar ont toujours été à la tête de nos priorités, et nous avons décidé de mettre fin à l’application des annexes du traité de paix les concernant en vue de répondre aux soucis de la Jordanie et des Jordaniens », a encore dit le roi cité par l’agence officielle Petra.
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Baqoura est une zone frontalière jordanienne, de quelque 6 km², située à l’est du Jourdain dans la province d’Irbid (nord), tandis que Ghoumar est un secteur frontalier jordanien, de 4 km² environ, situé dans la province d’Aqaba (sud).
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Et comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, le petit-fils de Rabin accuse Netanyahu de « briser » Israël... Une critique violente du national-sionisme israélien.
Pour le président Rivlin, qui s’est exprimé lors d’une cérémonie en mémoire du Premier ministre assassiné, les générations post-Rabin ont oublié les conséquences de son meurtre.
- Le président Rivlin lors d’une cérémonie marquant le 23ème anniversaire de l’assassinat de Yitzhak Rabin, le 21 octobre 2018
S’exprimant lors de la cérémonie d’Etat marquant le 23e anniversaire de l’assassinat de Yitzhak Rabin, le petit-fils de l’ancien Premier ministre a âprement critiqué Benjamin Netanyahu dimanche, affirmant que le Premier ministre israélien est en train de « briser » le pays.
« Des dirigeants qui encouragent la ségrégation et les attaques violentes à l’encontre des opinions autres que les leurs, des dirigeants qui procèdent à des incitations en définissant et en cataloguant comme “aigris” ou “gauchistes” tous ceux qui pensent de manière différente, brisent ce que nous sommes et seront à l’origine de notre prochaine destruction », a déclaré Yonatan Ben Artzi.
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Ben Artzi a continué en disant que
« des dirigeants qui se moquent et dénigrent des citoyens qui ressentent de la détresse (en raison de la situation actuelle en Israël) sont la source du même mal (que celui impliqué dans l’assassinat de Rabin) et ils approfondiront la scission, la division et le conflit interne dans ce pays ».
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Le président a indiqué que les Israéliens, jusqu’à présent, ne sont pas parvenus à saisir ce fait et que, par conséquent, « l’assassinat d’Yitzhak Rabin nous a divisés en tribus, en clans ».