Mathilde Edey Gamoussou, une jeune fille de 15 ans, a donc été choisie par la ville d’Orléans pour représenter la pucelle aux prochaines fêtes Johanniques au printemps. Orléans est la ville dont le député-maire (Serge Grouard à l’époque) avait voué Dieudonné aux gémonies et interdit son spectacle. Obéissant à l’injonction antiraciste et immigrationniste de l’oligarchie, qui se transmet via les politiques et les médias aux ordres, les autorités des fêtes Johanniques ont opté pour une jeune Française de couleur. Pile dans le débat sur la loi asile et immigration. Les ingrédients d’une ingénierie sociale parfaite sont en place...
- Le comité Jeanne, à ne pas confondre avec les Comités Jeanne de Jean-Marie Le Pen
Le maire LR Olivier Carré défend la candidature de la jeune fille, alors que les réseaux sociaux se déchaînent. Le tollé n’a pas été déclenché par un racisme –même si on ne peut pas empêcher de gros dérapages débiles – à l’encontre de la métisse en question, qui est bien française, mais par le choix provocateur des autorités. Bénédicte Baranger, présidente du comité Jeanne d’Arc, défend l’élue :
« Elle répond aux quatre critères de choix que nous nous sommes fixés : résider à Orléans depuis dix ans, être scolarisée dans un lycée orléanais, être catholique et donner du temps aux autres. Il n’y a aucune provocation, elle portera notre histoire de France à tous, comme l’ont fait les autres Jeanne avant elle. »
L’air de rien... Un choix logiquement appuyé par le chantre de l’égalité hommes/femmes Marlène Balance Ton Porc Schiappa, qui reprend la fonction de Najat Belkacem (l’ancien ministre de l’Éducation lançait des contre-feux sociétaux pour détourner l’opinion publique de la politique antisociale de François Hollande) :
Tout mon soutien à Mathilde Edey Gamassou. #JeanneDarc n'appartient pas aux identitaires. L'Histoire de France non plus.
Je vois dès demain matin la @DILCRAH : la haine raciste de la fachosphère n'a pas sa place dans la République française. https://t.co/TkHhx74zts— MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) 21 février 2018
Cet appui lourd prouve bien que le choix local correspond à un agenda supérieur qui prend la forme d’une provocation antinationale. Les identitaires tombent tête baissée dans le piège : cela renforce la posture gouvernementale immigrationniste grâce au bouclier antiraciste. L’immigration de masse servirait alors à corriger, par la loi ou au besoin par la force, le racisme supposé des Français.
Les Français outrés par cette provocation ne peuvent que tomber dans le racisme, à moins d’argumenter avec finesse. Mais les réseaux sociaux ne sont pas le lieu de la finesse : des deux côtés, oligarchie et contre-oligarchie, c’est le lieu de la vindicte, de la vitesse, de l’impact et du lynchage. Pas de place pour la nuance.
Une Jeanne d'Arc métisse victime de la haine de la fachosphère pic.twitter.com/gjBjQcga97
— BFMTV (@BFMTV) 23 février 2018
Il est pourtant possible, en dévoilant l’ingénierie gouvernementale, qui joue le chaud et le froid en matière d’immigration (voir les déclarations de Gérard Collomb le « dur » puis d’Aurélien Taché le « mou »), de ne pas tomber dans le piège tendu qui consiste à être pour l’invasion migratoire ou pour la haine raciale. Justement : chez E&R, que les antiracistes sincères se rassurent, il n’est pas question d’incriminer la jeune fille, d’ailleurs très bien sous tous rapports.
Cependant, son métissage n’a rien à voir avec la réaction de la plupart des Français attachés à la tradition : il s’agit du sens de ce choix, qui n’est à l’évidence pas innocent. Cette provocation, car c’en est une, se drape dans le manteau de l’antiracisme pour avancer les pions de ses concepteurs. C’est bien une façon de « raciser » le choix de cette jeune fille béninoise par son père et polonaise par sa mère. Mathilde et sa famille sont alors les premières victimes d’une manipulation politique qui les dépasse.
Les personnes intelligentes ne focalisent pas sur la couleur de sa peau d’une jeune fille bien comme il faut, qui fait de l’escrime et du chant lyrique. Ça change des pétasses qui regardent NRJ12 et qui rêvent de shopping éternel. Ce qui est en jeu, c’est la tradition française, une Jeanne d’Arc qui ne vienne ni du Bénin ni de Pologne ni d’ailleurs mais de France, et de la France de Jeanne d’Arc, ou du moins qui lui ressemble. Ce qui n’a rien à voir avec une quelconque « haine » à l’encontre des autres peuples du monde ! Placer Mathilde dans un jeu que le monde politico-médiatique sait violent, c’est l’exposer à des réactions brutales, c’est l’exposer au lynchage.
Racisés et racistes : tous perdants !
Et ce ne sont pas les prétendument racistes ou fascistes qui ont choisi de la placer au centre du terrain, entre les deux « équipes »... Mathilde a carrément été jetée en pâture à des chiens affamés au seul bénéfice de l’oligarchie en place qui prépare tranquillement le changement démographique de notre pays. On appelle ça un conflit triangulé et la base du triangle – les racisés et les racistes – ne gagne jamais.
Mon entier soutien à #Mathilde. Sa foi, l’attachement à sa ville et son engagement au service des autres dans le scoutisme lui procurent toute la légitimité pour incarner Jeanne d’Arc. #Orleans Que notre Dame d’Afrique ouvre les yeux de tous les haineux sur nos véritables valeurs
— Louis Aliot (@louis_aliot) 23 février 2018
Coincés par l’injonction antiraciste, la politique de métissage attalienne et la réussite évidente de l’intégration de la famille de Mathilde, le politique et le médiatique se joignent au courroux du ministre Schiappa et des autorités locales en une union sacrée douteuse. Car c’est bien la jeune fille qui est envoyée en première ligne se faire broyer entre la réaction attendue des Français attachés à la tradition qu’on essaye de faire passer pour racistes et des autorités calculatrices qui veulent faire avancer l’immigration de masse en paralysant toute résistance intérieure. Imaginez le tollé si un Blanc incarnait Mandela dans un film israélien !
Les acteurs de cette provocation ne sont pas forcément complices, intoxiqués qu’ils sont par la doxa dominante. Bénédicte Baranger, présidente de l’association « Orléans–Jeanne d’Arc », a du mal à comprendre :
« Cette attaque sur les personnes, je trouve ça odieux. Nous avions des candidatures différentes comme tous les ans, et Mathilde s’est imposée à nous non pas dans un souci de remplir une pseudo-obligation d’ouverture, ce n’est pas mon problème. Elle a été choisie pour ses qualités. »
Après Théo, Mennel, le plan Mathilde : la stratégie est toujours la même...
Les amateurs de coïncidences noteront que ce choix a été fait au moment même où se discute le projet de loi « asile et immigration ». Une enquête a été ouverte suite aux propos racistes qui courent sur la Toile pour « incitation et provocation à la haine raciale », ce qui était inévitable. Donc calculable.
Certes, mais qui a provoqué qui ? Pas la jeune fille, évidemment, vers qui vont tous nos vœux de réussite, mais un comité d’organisation chapeauté par les autorités perverses de notre pays dont le seul objectif est d’affaiblir le peuple de France en le coupant en deux : racisés contre racistes.