En décembre 2009, le ministère de la Défense avait annoncé la commande d’une première tranche de 53 Véhicules à Haute Mobilité (VHM) de type BvS10 Mark 2 auprès de la société suédoise Hagglünds AB, filiale de BAE Systems.
Le constructeur français Panhard est également de la partie puisqu’il lui a été confié le soin d’intégrer à ces engins tous les équipements spécifiques à l’armée française (systèmes d’information, radios, armements, etc…)
Près de deux ans plus tard, la Direction générale de l’armement (DGA) a indiqué, par voie de communiqué, avoir pris livraison des premiers exemplaires de ce véhicule blindé amphibie.
Le BvS10 Mark2 se compose de deux parties montées sur chenille. D’une masse de 14 tonnes pur 7,60 m de long, il armé par une mitrailleuse de 12,7 mm pour l’appui ou de 7,62 mm pour l’autodéfense. Il est en outre doté d’un blindage résistant aux roquettes, aux mines ainsi qu’aux engins explosifs improvisés.
Décliné en trois versions (transport de troupe, avec 11 fantassions dotés du système FELIN à bord, logistique et commandement), le VHM est conçu pour se déplacer sur des terrains particulièrement difficiles et accidentés. Il doit équiper les unités de chasseurs alpins.
L’acquisition du BvS10 Mark 2 avait failli ne pas se faire étant donné que ce choix fut contesté par le constructeur singapourien ST Kinetiks, qui comptait placer son véhicule Bronco, lequel offre une capacité d’emport plus grande que le blindé d’Hagglünds à un prix de 1,018 millions d’euros pièce. Seulement, la procédure judiciaire entamée par l’industriel asiatique a tourné court.