Le Parlement régional de la Crimée vient d’entreprendre une démarche facilitant la séparation avec le pouvoir de Kiev.
78 députés sur 81 ont adopté une déclaration d’indépendance : une étape importante dans le processus de rattachement à la Russie.
Pied de nez au camp atlantiste, les parlementaires se sont basés sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ou droit à l’autodétermination, principe figurant dans le droit international, dont l’un des exemple fut l’indépendance du Kosovo.
Les élus se sont basés sur la Charte des Nations unies et toute une série d’autres documents internationaux sur le droit des peuples à l’autodétermination et sur la décision de la Cour internationale de justice du 22 juillet 2010, stipulant que « la proclamation unilatérale d’indépendance par une partie d’un État ne viole aucune norme du droit international ».
« La République de Crimée sera un État démocratique, laïque et multinational, qui s’engagera à maintenir la paix et l’entente interethnique et interconfessionnelle sur son territoire », précise la déclaration.
Le Parlement ukrainien a menacé de dissoudre l’assemblée de Crimée si elle n’annule pas d’ici demain le référendum organisé dimanche, où il sera demandé au peuple criméen s’il souhaite rester au sein de l’Ukraine ou être rattaché à la Fédération de Russie.