Les duos comiques de LCI réunissant la présentatrice ignare et le général expert sont des modèles dans leur genre.
On sent que le général a envie de tarter – dans le meilleur des cas – la bimbo qui part en sucette, mais qu’il a un devoir de réserve et de retenue physique. La Belle est là pour pousser la Bête dans ses retranchements, qu’il finisse par dire faut buter tous ces salopards de Russes.
La problématique des plateaux guerriers LCI est simple : on ne peut pas à la fois meubler avec zéro information ou des informations tronquées tout en appliquant un parti pris antirusse, car immanquablement, toutes les démonstrations sont falsifiées. Ça ne peut que déraper dans la couillonnade, et c’est le général qui passe pour un couillon, pas la bimbo, qui pose déjà les questions idiotes. D’ailleurs, voici son intro :
« Jusqu’où ira l’axe des parias ? »
Une nouvelle étape dans le conflit russo-ukrainien ? Quelques jours après la visite du chef du Kremlin, Vladimir Poutine , en Corée du Nord, un fonctionnaire sud-coréen affirme que Pyongyang s’apprête à envoyer des soldats en Ukraine. Pour rappel, Vladimir Poutine et Kim Jong-un ont signé, lors de cette rencontre du 19 juin, un « accord d’assistance commune en cas d’agression militaire ».
Ainsi, « la Corée du Nord devrait envoyer un grand nombre de "troupes de génie" à Donetsk [un des territoires occupés par l’armée russe] dès le mois prochain », a déclaré le responsable du gouvernement au micro de la chaîne de télévision privée sud-coréenne TV Chosun . « Le but est de reconstruire une ville détruite par la bataille. » Ces soldats, ajoute-t-il, percevront une solde mensuelle de 800 dollars américains (environ 746 euros) – une manne financière non négligeable pour ce pays isolé sur le plan international.
Mais selon un expert militaire interrogé par le journal économique de Kiev, RBK-Ukraine, pour Moscou, la priorité n’est pas à la reconstruction. « Ce n’est pas dans ce domaine que l’armée russe a le plus besoin de renfort, mais bien en première ligne, pour les opérations offensives », prévient ainsi Ivan Kiritchevskyï.
Livraison d’armes et de missiles
Si, pour l’heure, le Kremlin nie le recours à des soldats nord-coréens en Ukraine – le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, ayant affirmé « ignorer » cette information –, aux États-Unis, la menace est prise au sérieux. Dans son dernier bulletin sur la guerre, en date du 26 juin, le think tank Institute for the Study of War (ISW) estime que le soutien de l’armée nord-coréenne pourrait « libérer la puissance de combat russe pour des opérations offensives le long de la ligne de front ». « L’armée nord-coréenne disposerait actuellement de dix brigades de génie et pourrait envoyer trois ou quatre d’entre elles sur le terrain », avertit en outre l’ISW.
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La réponse de la Corée du Nord à l’Alliance « Pacifique » ? ?
« Les États-Unis justifient que la relation trilatérale entre les États-Unis, le Japon et la République de Corée est une relation interactive visant à renforcer la stabilité et la sécurité dans la région et ne signifie pas une « version asiatique de l'OTAN », mais il s'agit…
— Renard Jean-Michel (@Renardpaty) July 1, 2024