YouTube, Facebook et Uber seraient concernés, ainsi que d’autres plates-formes. Le vice-président pour le marché unique digital à la Commission, l’Estonien Andrus Ansip a eu cette riche idée dont une fuite a révélé l’existence. Depuis lors, les documents relatifs à un usage obligatoire accru des cartes nationales d’identité ont été mis en ligne sur le site de la Commission.
La Commission européenne suit l’exemple estonien
Suivant l’exemple estonien où la carte d’identité sert de sésame pour tous les services en ligne sécurisée, la proposition pour l’ensemble de l’UE affirme que « les plates-formes en ligne doivent accepter les preuves d’identité émise ou reconnue par les autorités publiques nationales, tels les cartes d’identité électronique, les cartes de citoyens, carte bancaires… ».
« Que chaque consommateur ait une multitude de combinaisons d’identifiants et de mots de passe n’est pas seulement "malpratique", mais tend à devenir un risque de sécurité », poursuit le texte.