Prologue
« Quelque 4.000 personnes sont attendues lundi soir au Dôme de Paris pour cette cérémonie « en hommage aux victimes » et « en soutien aux otages toujours retenus captifs », où des vidéos et de photos d’otages seront diffusées. Emmanuel Macron, mais aussi plusieurs ministres ainsi que l’ancien président Nicolas Sarkozy et diverses personnalités du monde du spectacle devraient également répondre à l’invitation du Conseil représentatif des institutions juives (Crif). Des familles d’otages seront également présentes, après avoir rencontré le chef de l’Etat. Dès dimanche, les hommages avaient commencé avec un rassemblement à l’initiative du Fonds national juif (KKL) pour exprimer « une » solidarité avec l’État d’Israël dans sa lutte contre le terrorisme islamiste « et rendre hommages aux victimes ».
(Le Figaro)
Sans aucun égard pour les dizaines de milliers de civils assassinés à Gaza, dans une impudeur et une partialité totales, le combo des journalistes et des politiques mainstream français (il y a des politiques non mainstream mais ils sont « heureusement » inéligibles) fête à coups de fausses larmes le premier anniversaire du 7 Octobre, jour de représailles des combattants palestiniens contre les occupants et les défenseurs armés des colonies israéliennes.
Cela permet accessoirement d’occulter les représailles massives permanentes et préventives des Israéliens sur la population palestinienne, et désormais libanaise.
From #Gaza to #Lebanon
We Share the Same Pain !!
#GroupPalestine#SahabatPalestina_ID #ForeverPalestine pic.twitter.com/aLRQibzc10— (@Pal_4ever_) September 26, 2024
Toutes proportions gardées – et encore ! –, c’est comme si la France commémorait dans la douleur la mort de 17 SS (et 93 blessés) lors de l’anniversaire du soulèvement du ghetto de Varsovie, contre 12 000 morts et 50 000 déportés côté juifs polonais. C’est pour mesurer l’indécence.
Deux vidéos qui montrent ce qu’est devenue la France au Liban :
1- À Beyrouth, face aux journalistes, le ministre français des AE bafouille, ne sait quoi répondre. Grand moment de gêne. Le crash en direct de la diplomatie française.pic.twitter.com/l5BLMGm4b0
— Claude El Khal (@claudeelkhal) October 3, 2024
Ces journalistes et politiques ne sont pas, ne sont plus la France, ce qui ne signifie pas que les Français, dans leur grande majorité, soient devenus antisémites ou pro-Hamas : ils refusent simplement d’être pris en otages par une bande de corrompus soumis à une politique israélienne au mieux aveuglément meurtrière, au pire scientifiquement génocidaire. C’est tout.
Macron, en étau entre la Banque – son employeur principal – et Netanyahou, son tourmenteur, a évidemment cédé, comme il avait cédé, mollement, devant la main ferme de Kalifat. Que tous les peuples de la Terre épris de justice comprennent bien que la France, c’est pas ça, c’est pas eux !
"Aujourd'hui, avec vous, la France pleure" a assuré Jean-Noël Barrot à la famille d'une victime de l'attaque du festival Nova, en Israël.
Le Ministre des Affaires étrangères est en déplacement en Israël dans le cadre des commémorations en hommage aux attaques du 7 octobre 2023. pic.twitter.com/JmR2c7hode— BFMTV (@BFMTV) October 7, 2024
Tout ce que disent ou écrivent ces non-représentants est nul et non avenu, ce n’est pas la voix de la France. La voix de la France, elle se fait entendre dans le silence, le recueillement pour toutes les victimes civiles innocentes, d’un côté ou de l’autre, avec, ne l’oublions pas, un terrible rapport de un à mille.
Si une vie vaut une vie, alors on attend mille fois la même pleurniche du même combo lors de la commémoration du gigantesque massacre de Gaza. Il est vrai qu’il est toujours en cours, mais ça ne semble pas gêner nos faux dirigeants.
Et maintenant, la souffrance qui vaut mille souffrances
Antisémitisme : l'animateur Arthur raconte "avoir perdu des gens", qui "ont manqué" d'humanisme pic.twitter.com/toXsEubBVu
— BFMTV (@BFMTV) October 7, 2024