Moscou dénonce une opération aérienne destinée à empêcher le travail des inspecteurs de l’OIAC en Syrie. La frappe a été lancée seulement quelques heures avant le commencement de l’enquête des inspecteurs de l’OIAC à Douma.
Le ministère russe des Affaires étrangères a qualifié le 14 avril les frappes aériennes en Syrie d’« acte d’intimidation » et a estimé dans un communiqué que cette opération aérienne de la part des États-Unis, de la France et du Royaume-Uni avait pour but d’empêcher l’enquête sur l’utilisation présumée d’armes chimiques par Damas : « Tout porte à croire que la raison de cette attaque sur la Syrie était d’empêcher le travail des inspecteurs de l’OIAC. »
Selon le ministère russe des Affaires étrangères, le raid aérien occidental qui s’est déroulé dans la nuit du 13 au 14 avril a été lancé « sous le prétexte absolument fallacieux de l’utilisation présumée de l’arme chimique par les autorités syriennes à Douma le 7 avril, en banlieue de Damas. »
Ces frappes ont eu lieu quelques heures seulement avant que les inspecteurs de l’OIAC ne commencent leur travail sur le terrain.
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