Après avoir annoncé l’exécution du ministre de la Défense nord-coréen dans des conditions macabres, les services de renseignement sud-coréens ont admis ne pas avoir pu vérifier l’information.
L’exécution au canon antiaérien du ministre nord-coréen de la Défense, annoncée par Séoul, a-t-elle vraiment eu lieu ? Des doutes sont apparus jeudi 14 mai, les services sud-coréens du renseignement admettant ne pas avoir pu vérifier qu’il avait bien été passé par les armes.
Mercredi, lors d’une réunion d’information devant une Commission parlementaire, Han Ki-Beom, vice-directeur des services de renseignements nationaux (NIS), avait annoncé que Hyon Yong-Chol avait été victime d’une purge. Le NIS avait ajouté que le ministre avait pu être exécuté au canon antiaérien aux alentours du 30 avril, devant des centaines de personnes, dans une académie militaire du nord de Pyongyang. Cette annonce avait provoqué la stupeur, faisant la Une de la presse internationale, mais les services secrets sud-coréens ont souligné jeudi que son exécution n’avait jamais été confirmée.
Une chose est certaine pour le NIS, « Hyon a été victime d’une purge », a déclaré à l’AFP un porte-parole de l’agence. Reste à savoir ce qu’on a fait de lui. « Il existe des rapports du renseignement montrant qu’il a pu être exécuté mais ils doivent encore être vérifiés », a ajouté le porte-parole.
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