@C’est moi qui vous remercie, Tollandophobe,
...pour votre riche, longue et attentionnée réponse, je vous lis toujours avec grand intérêt : c’est l’un des très grands attraits d’E&R, de pouvoir échanger en profondeur (bon quelquefois, on s’en envoie des vertes-et-des-pas-mûres, et le ton peut monter selon l’humeur du jour, et l’ambiance du fil ! pas grave !) sur un nombre incalculable de sujets, parfois anodins ou bien plus essentiels mais qui finissent par dresser un tableau extraordinaire de notre époque, et de ses enjeux.
Comme vous, cette dernière m’apparait s’approcher d’un point de basculement dont les causes sont si nombreuses ! je suis persuadé que vous êtes lecteur d’Alain Pascal, le grand spécialiste de la Gnôse, et de la Franc-Maçonnerie mais comme je lui ai dit, lorsque j’eus un jour le privilège de parler quelques instants à ce grand catholique : mais que faîtes-vous des agnostiques, voire des athées ?
Comme le rappelait avec tant de justesse Monsieur Guyénot, un peu plus haut "la science occidentale n’est pas née du rejet de Dieu, mais au contraire du désir de comprendre sa pensée créatrice". En ce sens, Jésus-Christ a bien illuminé le monde : Sa parole libératrice a relégué le dieu biblique de l’Ancien Testament, et permis la relation intime des fidèles, avec leur dieu d’amour et de confiance, entrainant l’explosion des connaissances, et nous éloignant ainsi de notre boussole , qui avait pourtant rendu possible ce cycle inouï de l’Humanité.
Boudha a également une immense place mais paramesh qui vit dans ces contrées lointaines de l’Asie, pourrait nous en parler mieux que quiconque.
Cette sainte narration chrétienne a conduit l’Humanité deux millénaires durant, elle s’étiole à présent, et nous tremblons de la voir s’effondrer sur elle-même, tandis que d’autres cultes, en sont encore à une rhétorique guerrière si anachronique, qui ne prouve que leur retard plus grand encore.
Peu importe telle ou telle arriération momentanée : à moins dune auto-destruction définitive (guerre nucléaire) rien ne pourra assouvir le désir de l’Homme - à travers bien des errements, certes - de s’approcher du Mystère à jamais insondable - "c’est donc un concept (Dieu) presque inutile puisqu’on ne peut rien en dire" (je cite L.G.) -