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L’incendie volontaire est-il un acte politique ?

Entendons-nous bien : personne ici n’est inconscient au point de soutenir les pyromanes, responsables d’une partie des incendies qui ont ravagé en cet été 2022 nos forêts, il est vrai un peu trop sèches, et pas suffisamment entretenues, rapport au coupes claires dans les effectifs des pompiers et agents des Eaux et Forêts opérées sous Sarkozy, avec sa loi du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.

 

 

 

Car la multiplication des départs de feu, alimentée par les médias et la psychose ambiante, ressemble férocement aux départs de feux sociaux dans nos banlieues immigrées (ben oui) en octobre 2005, sous le protectorat de Nicolas Sarkozy, qui profitera de la grande peur des bourgeois pour se présenter en grand pompier national en 2007 (relire la théorie du triangle avec le sauveur, le bourreau et la victime). L’ingénierie sociale qui consistait à faire monter les tensions, quitte à les provoquer, a fonctionné à merveille pour l’agent américano-sioniste.

Des (pompiers) volontaires pour se faire injecter du poison ?

Dix-sept ans plus tard, on ne prend pas les mêmes mais on recommence, dans un autre cadre, et avec d’autres armes. Les coupes claires réalisées par le pouvoir macronien – ce mélange impitoyable de socialisme sociétal et de sarkozysme économique – dans les effectifs des pompiers sous le prétexte du covid et de l’ahurissante obligation vaccinale, a purgé les SDIS de 5 000 hommes de qualité : la preuve, ils ne font pas confiance au pseudo-vaccin.

La fonte des effectifs professionnels EST le but recherché, la crise des vocations explosant naturellement chez les soignants et chez les enseignants : les services publics saignent, et tout est bon pour en écœurer les fonctionnaires. Les 15 000 soignants et les 5 000 pompiers (volontaires en majorité, dont 150 pros selon la CGT) suspendus manquent cruellement dans nos services de soins et de protection civile. Mais le pouvoir visible s’en fout : au contraire, c’est le programme.

 

 

Pour remplacer tout ce beau monde, la réserve est là, mais elle ne le sait pas encore : d’un côté il y a les deux millions d’allocataires du RSA, qui vont se manger une « réforme » en pleine gueule, de l’autre de futurs volontaires qui coûteront moins cher à l’État, qui se ruine – qui nous ruine ! – en service de la dette (l’usure) au profit de la Haute Banque, des assurances et des financiers internationaux. Ce sont donc nos services publics, c’est-à-dire la qualité de vie à la française, qui engraisse la finance, celle que François Hollande conspuait, lui qui a pourtant entériné le programme de remplacement des pros par des volontaires dans les SDIS (Service départemental d’incendie et de secours).

Passons sur ces traîtres politiques inféodés au Marché et aux forces occultes, celles du pouvoir profond, et relisons autrement les événements qui sont devenus « la crise de l’été 2022 ». Attention, on entre dans une hypothèse, plutôt bien étayée, et on va parler cash. Tout part de la gestion à flux tendus des SDIS.

Un système informatique, fondé sur la probabilités de survenue des risques, gère les sorties des pompiers dans un département et d’un département à l’autre. Par exemple, un centre de secours fait face à tant de sorties moyennes par an, qui sont intégrées dans le système, qui intègre aussi les sorties moyennes des autres centres de secours, dans le département, la région, et donc le pays entier.

Cette gestion à flux tendus estime le niveau minimal des effectifs pour faire face à ces sorties. Mais si deux ou trois événements insolites, par exemple 2 grands incendies en 2 endroits éloignés, surgissent dans le même département, alors il y aura nécessairement un trou d’effectifs, trou qui sera comblé par les interventions d’autres SDIS qui seront plus « calmes », car tout le pays ne brûle pas en même temps. Effectifs pros, matériels et volontaires seront donc pris sur les SDIS voisins, qui seront alors à leur tour en tension. Si un ou deux autres incendies surgissent dans leur zone d’intervention, le problème va se répercuter et s’amplifier.

L’incendie volontaire comme acte de grève ?

En période d’incendies, quand la végétation est sèche, le risque augmente de voir le système craquer puisqu’il est calculé au plus juste. De là notre hypothèse, qui n’est pas non plus une lubie : si des criminels dits pyromanes allument des feux, les départs artificiels imprévisibles vont se multiplier, dans les forêts et les SDIS. Mais si par exemple des pompiers syndiqués très remontés contre la politique menée par les politiques et le corps des officiers allument eux aussi des feux, alors tout le système saute. Les syndicats de gauche, qui rassemblent une majorité de pompiers de la base (les officiers sont majoritairement à droite, comme chez les flics), gueulent depuis 20 ans contre cette politique de sous-effectifs chroniques et de remplacement des pros par des volontaires.

 

 

Dans ces conditions, allumer un feu, non seulement cela fait du bien aux sapeurs qui se sont engagés pour combattre le feu et qui en ont marre de ramasser des SDF bourrés ou des pendus victimes du néolibéralisme, mais cela fait aussi avancer les revendications syndicales, puisque les médias redécouvrent la réalité des sous-effectifs et mettent, mécaniquement, par l’effet de masse – sans le faire exprès alors qu’ils sont inféodés au pouvoir visible ! – la pression sur le gouvernement, qui se retrouve coincé.

C’est le principe de la grève dans les usines ou les services publics : mettre la pression sur les dirigeants économiques ou responsables politiques (qui en l’occurrence sont les mêmes). Dans ce cas, l’acte (criminel) d’allumer un feu fait prendre conscience au grand public et aux médias du système délétère qui rend le travail des pompiers de plus en plus difficile.

On peut donc dire que la politique de désorganisation extrêmement risquée de la sécurité civile a pour résultat la série des incendies volontaires qui font péter un système de gestion informatique (du big data !) qui tient sur la loi des non-séries.

Une théorie pas tirée par les cheveux : des pompiers nous l’ont chuchotée à demi-mot. Allumer un feu, c’est accentuer la faiblesse du système, la multiplication des incendies en série ayant le même effet qu’une grève nationale.

Il y a donc des pyromanes « politiques » parmi les pompiers, c’est-à-dire des « attentats » contre l’oligarchie de l’Intérieur et de la Défense, puisque les pompiers sont avant tout des soldats, mais du feu.

Les volontaires ne se pressant pas ou n’étant pas convoqués (les 5 000 suspendus) pour sauver le système néolibéral de gestion des pompiers, ce sont les « jaunes » qui arrivent pour boucher les trous !

 

 
 

Finalement, le feu est devenu un enjeu politique et économique.

 

 

On a trouvé un pompier qui refuse la réintroduction des suspendus !

C’est Europe 1 qui a interrogé ce collabo de haut vol. Illustration de la cassure absolue entre la base et la hiérarchie.

 

Pour aller plus loin, les amateurs de gestion pourront consulter ce grand dossier sur les tableaux de bord, ou la nouvelle gestion des SDIS.

Comme prévu, sur E&R :

 






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47 Commentaires

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  • #3009572
    Le 13 août 2022 à 22:24 par goy pride
    L’incendie volontaire est-il un acte politique ?

    Soit dit en passant l’incendie d’une forêt est acte qui sur plan psychologique doit être seulement un degré au-dessous du meurtre. Autrement dit ce n’est pas un acte anodin que n’importe qui un peu frustré, en colère...perpétrerait spontanément pour exprimer son mécontentement. L’incendie volontaire d’une forêt est un acte commis par des individus au profil de psychopathe, et fort heureusement que ces gens, même dans cette société malade, sont malgré tout rares. De même que je présume que de nombreuses tentatives doivent échouer (une forêt ce n’est pas comme des allumettes, cela ne brûle pas aussi aisément que cela)
    Dans le cas présent on a bien à faire à des actes criminels qui sont trop proches dans le temps, voire carrément simultanés, pour être le fait de dingos psychopathes isolés, même si pour certains d’entre eux on ne peut pas exclure que par émulation l’idée de faire pareil puisse germer dans certains cerveaux malades qui passeront à l’acte. De toute évidence il s’agit d’un plan organisé et mis en oeuvre. Cela s’inscrit pile poil où le narratif hystérique du "il faut sauver la planète", "au secours le climat s’emballe ! On va tous mourir de chaud et de soif !" en a le plus besoin et au moment où les premières mesures fortes visant à détruire le monde agricole en vue de se saisir des terres commencent à être appliquées, ou sont sur le point de l’être dans certains pays du monde comme le Canada, les Pays-Bas, l’Australie...

     

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  • #3009583
    Le 13 août 2022 à 23:45 par Charlie (but I’m not !)
    L’incendie volontaire est-il un acte politique ?

    Ils ont détruit l’Eglise depuis longtemps (à ce propos, on sait toujours RIEN sur l’incendie de Notre-Dame près de 3 ans et demi après !!!), ils ont détruit l’école, ils ont détruit l’hôpital, ils sont en train de détruire l’agriculture bien comme il faut (cf les décisions européennes qui veulent réduire les élevages de 30% aux Pays-Bas et bientôt partout ailleurs sous prétexte d’émissions trop élevées d’azote !) ; il n’y a donc aucune raison pour qu’ils ne détruisent pas aussi nos forêts !

     

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  • #3009691
    Le 14 août 2022 à 08:38 par anonyme
    L’incendie volontaire est-il un acte politique ?

    Arrêtez avec ce discours de victimisation des pov’chti fonctionnaires : ce sont des prédateurs sociaux, ils sont payés à vie par prélèvements obligatoires quelque soit la qualité de leur prestation, qui va mécaniquement se retrouver proche du nul.

    De véritables professionnels en concurrence, c’est à dire respectant la LIBERTE humaine seraient 100x plus efficace sur le terrain et pour beaucoup moins cher.

    Pour exactement les mêmes prestations, l’hôpital public est remboursé 100% de plus que les cliniques : vous avez entendu parler de problèmes avec les cliniques pour le covid et les urgences ?

     

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    • #3009794
      Le Août 2022 à 11:52 par anonyme
      L’incendie volontaire est-il un acte politique ?

      Vous avez donné de façon assez courageuse la preuve -ici effarante- de la malfaisance inouïe de cet état statutaire de prédateurs sociaux des pompiers : ils allument eux-mêmes les feux, ils vous l’ont dit.

      Et pourquoi ? Pour obtenir plus de moyens, augmenter leur part de prédation, la vielle antienne fonctionnaire, dénoncée admirablement depuis déjà presque 50 ans, depuis le "toujours plus" de François de Closet.

       
  • #3009766
    Le 14 août 2022 à 11:04 par Tatananick45
    L’incendie volontaire est-il un acte politique ?

    Tous les actes d’incivilité risquent d’augmenter car le nombre d’individus n’adhérant plus au pacte social augmente. Que ce sentiment de ne plus faire société soit justifié ou non, il progresse. On l’a implanté dans la cervelle des jeunes issus de l’immigration à grand coups de repentance esclavagiste, colonialiste, discriminatoire . On voit ce que ça donne : incendies de véhicules et agression de ceux qui représentent l’ordre à quoi s’ajoute la violence gratuite contre les "sales "céfrans" qui semble exploser. On l’a provoqué chez les gilets jaunes : français modestes malmenées par les taxes, puis par la police. Il s’est durablement implanté chez les malmenés des mesures sanitaires. Il va grandir avec les mesures de luttes contre le réchauffement qui sont des mesures d’austérité de précarisation et d’atteinte à la liberté de jouir de ce qu’on a acheté : voitures décrétées trop polluantes, logements décrétés passoires thermiques, inlouables, bientôt invendables, et finalement confisqués et détruits peut-être. Et que penser des écologistes en voie de radicalisation devenus contrôlables alors qu’ils sont une conséquence de la propagande climato-réchauffiste. Que certains deviennent incendiaires ou saboteurs ne me surprendrait pas. Il ne faut pas réfléchir bien longtemps pour réaliser qu’on s’attaque plus facilement au système en l’attaquant sournoisement plutôt qu’en allant se faire crever les yeux dans des manifs. Evidemment, il n’y aura jamais de cohésion dans toutes ces luttes de classes, et l’Etat va en profiter pour mettre en place toujours plus de contrôles et de répression, d’où l’idée que l’Etat pousse les feux au sens figurés, mais pourquoi pas au sens propre.

     

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  • #3009923
    Le 14 août 2022 à 16:14 par alex
    L’incendie volontaire est-il un acte politique ?

    Depuis un moment, à la TV, j’ai peur qu’ils parlent de trop d’incendie sans même faire peur aux pyromanes !
    Des incendiaires, il y en a partout ! , étant jeune dans ma petite ville, un des 5 pompiers ( lui était simplet) a mis 4 incendie dans des maison-grange inoccupé rien que pour s’amuser à éteindre les feux !! :/ . Donc, en motivant les pyromanes, ils vont mettre le feux ces inconscients :/

     

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  • #3009947
    Le 14 août 2022 à 17:13 par tidoulidouli
    L’incendie volontaire est-il un acte politique ?

    Sécheresse créée par geoingenierie aéroportée pour pousser l agenda 2030 restrictions d énergie et d eau et mise en esclavage climatique.

     

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  • #3010348
    Le 15 août 2022 à 13:14 par Vincent
    L’incendie volontaire est-il un acte politique ?

    Je vais peut-être me faire incendier par certains (jeu de mots), mais franchement, il y a rien de révolutionnaire dans le fait de poser des feux par acte de contestation.
    - Ca va détruire certains éco-systèmes sains, je rappelle que ça prend des décennies avant qu’un arbre atteigne une taille "adulte".
    - De toute façon, la réaction du pouvoir politico-médiatique on la connaît, ils vont imposer des restrictions d’utilisation d’eau (le compteur intelligent pour l’eau débarque), et dans un deuxième temps ils vont même imposer des interdictions de circulation aux abords des forêts.
    - Evidemment ce sera la faute au réchauffement, et la planète va crever si on ne fait rien, et il faut absolument réduire sa consommation d’énergie et tuer notre industrie, et mourir tout court à la fin... bref vous connaissez la mélodie.
    - C’est une lutte horizontale dans laquelle il ne peut pas y avoir d’union sacrée entre gendarmes-pompiers et couches moyennes-couches populaires. Le pouvoir n’est pas absolument pas ciblé, il est même renforcé.

     

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  • #3010489
    Le 15 août 2022 à 18:13 par Il Monte Bianco
    L’incendie volontaire est-il un acte politique ?

    Ne seraient pas peut-être des briquets islamistes qui mettent le feu ??

     

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  • #3010491
    Le 15 août 2022 à 18:16 par La Peste Brune
    L’incendie volontaire est-il un acte politique ?

    Sans rapport , mais important !
    https://twitter.com/EnModeMacaron/s...

    Rothschildgate » : un second témoin confirme le versement de « bonus » pour Macron à Londres

     

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  • #3010664
    Le 16 août 2022 à 07:42 par EPR
    L’incendie volontaire est-il un acte politique ?

    Les Usa détestent le vin Français. Depuis plusieurs année la Gironde et ses environs font l’objet d attaques : incendie, orage,grêles, sécheresse : tout pour detruire les récoltes. Bien sur que cela est prémédité.

     

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