Nous mettons ici à disposition du public un texte que nous avons reçu à la Rédaction et qui s’intitule L’holocauste de quatre milliards (ou quarante millions) de juifs au deuxième siècle. Il est signé par deux auteurs italiens : Omar Di Benedetto et Giuseppe Fallisi.
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Dans le Talmud babylonien nous pouvons trouver les toutes premières histoires d’horreur de l’Holocauste. 6 000 000 ne sont rien en comparaison des massacres de juifs attribués par ces derniers aux Romains.
Dans le traité Gittin 57b, le rabbin Hiya b. Abin affirme que « 6 millions de juifs » ont été tués à Alexandrie en Égypte en 135 après J-C par les Romains sur les ordres de l’empereur Hadrien, et « 4 milliards de juifs » (d’aucuns disent 40 millions) ont été tués par l’empereur Vespasien dans la ville de Béthar pendant la révolte de Bar Kochba au IIe siècle après J-C [1].
« La voix est la voix de Jacob et les mains sont les mains d’Esaü » (Gén. XXVII, 22) : « la voix » se réfère ici (aux pleurs causés par) l’empereur Hadrien, qui tua à Alexandrie soixante myriades sur soixante myriades d’individus (6 millions), soit deux fois plus que ceux qui étaient sortis d’Égypte.
« La voix de Jacob » : ceci est le pleur causé par l’empereur Vespasien, qui tua dans la ville de Béthar quatre cent mille myriades (4 milliards) ou, comme le disent certains, quatre mille myriades (40 millions).
« "Les mains sont les mains d’Esaü" : ceci est le gouvernement de Rome qui a détruit notre Maison, brûlé notre Temple et nous a expulsés de notre terre. » (Gittin 57b, le rabbin Isidore Epstein, The Babylonian Talmud, Londres, Soncino Press, 1936, p. 262) [2].
Le Talmud de Jérusalem rapporte que « les Romains tuèrent tant de (juifs) et firent un si grand massacre qu’un cheval s’enfonce dans le sang jusqu’aux narines. Le sang fit rouler des roches d’un poids de quarante séas [293 kg] et se déversait dans la mer (la colorant en rouge) jusqu’à quatre milles de la côte (Ta’anit, 69a) » (Giulio Firpo, Le Rivolte Giudaiche, Editori Laterza, 1999, p. 79). Répété aussi dans le Midrash Rabba (Lamentations Rabbah, 2.5).
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Le rabbin Zéra, dans le traité précédent de Gittin 57a, déclare que les Romains utilisaient les cadavres (le sang) des Juifs comme « engrais » pour les vignes : « R. Zéra a déclaré au nom de R. Abbahu qui a cité R. Johanan : Celles-ci sont les quatre-vingt [mille] trompettes de guerre rassemblées dans la ville de Béthar lorsqu’elle fut prise et les hommes, femmes et enfants y furent tués, de sorte que leur sang se répandit dans la grande mer. Pensez-vous que cette dernière était proche ? Elle se trouvait à un mille entier de distance [3].
Il a été enseigné : R. Éléazar le Grand a dit : « Il y a deux ruisseaux dans la vallée du Yadaim, l’un court dans un sens et l’autre dans un autre sens, et les sages ont estimé que [à l’époque] ils couraient avec deux parties d’eau à une de sang. Dans un Baraitha il a été enseigné : Pendant sept ans les païens rendirent fertiles leurs vignes avec le sang d’Israël, sans besoin d’utiliser du fumier. » (Gittin 57a, I. Epstein, op. cit., p. 260).
En revanche, dans le traité Gittin 58a, Rab Judah affirme que « 64 millions d’enfants juifs » ont été, par les Romains, enveloppés dans des rouleaux, bastonnés et brûlés vifs ! « Rab Judah a rapporté le dicton attribué à Samuel, au nom de Rabban Simeon b. Gamaliel : Que signifie le verset : “Mon œil touche mon âme, à cause de toutes les filles de ma ville” ? (Lam. III, 51). Il y avait quatre cents synagogues dans la ville de Béthar, et dans chacune il y avait quatre cents instituteurs, et chacun avait sous lui quatre cents élèves [64 millions d’enfants juifs], et quand les ennemis y entrèrent, ils les percèrent de leurs bâtons, et quand les ennemis l’ont emporté et les ont capturés, ils les ont enveloppés dans leurs rouleaux et les ont brûlés avec le feu. » (Gittin 58a, I. Epstein, op. cit., p. 269) [4].