Première victoire. L’amendement Sommaruga qui ouvrait la voie à l’enseignement obligatoire de la « théorie du genre » à l’école primaire vient d’être retiré par les sénateurs.
Vous avez été plus de 270 000 à signer notre pétition demandant le retrait de cet amendement. Votre détermination et votre mobilisation ainsi que les nombreuses actions de « lobbying » menées par l’équipe de l’observatoire de la théorie du genre ont finalement contraint le gouvernement à accepter une modification de son texte.
Comme nous vous l’annoncions le 17 mai dernier, plusieurs sénateurs de l’opposition avaient accepté de défendre un amendement visant à supprimer de l’article 31 de la loi Peillon toutes références au « genre ». Le gouvernement et le rapporteur du projet de loi craignant certainement de nouvelles polémiques ont fini par accepter leur demande.
Si nous avons ainsi remporté une première bataille contre les militants de la théorie du genre, il reste bien des combats à livrer.
Rester mobilisé contre les avancées de la théorie du genre
À partir de la rentrée prochaine des cours d’éducation sexuelle seront obligatoires pour tous les élèves à partir de 6 ans. Selon certains experts, consultés par le ministère pour la mise en place de cet enseignement, l’objectif est de « dépasser la binarité historique entre féminin et masculin ». Sic !
L’un des plus importants syndicats enseignants, le SNUipp-FSU, a présenté, il y a quelques jours, le guide qu’il a édité pour former les enseignants à la déconstruction des stéréotypes de genre dès l’école primaire.
L’enseignement est appelé à ne plus se fonder « sur le postulat de la complémentarité des sexes ».
Les enseignants sont invités à s’appuyer sur le dispositif « Ligne Azur 2012 ». Ce site internet extrêmement militant prétend, par exemple, que l’identité de genre comme l’identité sexuelle ne seraient fondées que sur le simple sentiment d’appartenir à un genre ou un autre, sans que des données anatomiques ou biologiques n’entrent en considération. Sic !.
Le choix des livres proposés aux enfants est aussi très inquiétant. Les enseignants sont invités à s’appuyer pour leurs cours sur des ouvrages comme : « Papa porte une robe », « L’histoire du petit garçon qui était une petite fille », « Le petit garçon qui aimait le rose », ou encore « Mademoiselle Zazie a-t-elle un zizi ».
Ce syndicat milite également pour la généralisation de « l’éducation neutre », malgré les risques qu’elle fait courir aux jeunes enfants.
Ces exemples récents nous invitent donc à poursuivre et à amplifier notre mobilisation pour faire connaître les dangers de la théorie du genre, à informer les parents pour qu’ils soient vigilants sur ce qu’apprennent leurs enfants, enfin nous devons continuer à lutter contre la diffusion de la théorie du genre dans les manuels scolaires.
Le combat de l’observatoire ne fait que débuter, mais cette première victoire obtenue démontre qu’ensemble nous pouvons faire reculer le gouvernement dans ce domaine.