L’administration Trump se dirait prête à laisser au pouvoir le président syrien, Bachar el-Assad, en vue de régler la crise syrienne.
La Maison-Blanche s’engagerait à accepter le maintien au pouvoir du président Bachar el-Assad, ainsi qu’à donner le feu vert à la présence de la police militaire russe en Syrie et à la création de zones de sécurité dans le pays, activement promulguée par Moscou, relate le site d’actualités The Daily Beast.
L’administration Trump, poursuit le portail, se dirait prêt à faire de telles concessions afin d’empêcher tout retour en force du groupe djihadiste Daech en Syrie.
Concernant les territoires hors du contrôle de Bachar el-Assad, le site indique que ce sont des unités alliées aux États-Unis, telles que les Forces démocratiques syriennes (FDS), qui en assureraient la supervision.
D’après le Daily Beast, des négociations portant sur une transition éventuelle vers une telle stratégie de règlement consensuel se déroulent entre Moscou et Washington depuis quelques mois. C’est le secrétaire d’État américain Rex Tillerson qui en serait chargé, poursuit le portail, tout en soulignant qu’une esquisse de la stratégie pourrait être présentée lors de la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine, qui aura lieu le 7 juillet.
Pour rappel, la Russie, l’Iran, également allié du président syrien, et la Turquie, soutien des rebelles, avaient adopté début mai à Astana un plan pour créer dans la Syrie en guerre quatre zones sécurisées, afin d’instaurer une trêve durable dans plusieurs régions.
Mais les deux jours de négociations cette semaine à Astana n’ont pas permis de parvenir à un accord sur la mise en place de zones de « désescalade » instaurant un cessez-le-feu durable en Syrie.