Depuis maintenant deux ans, il est souvent question des nombreux vols de bombardiers stratégiques russes à proximité de l’espace aérien des pays membres de l’Alliance atlantique, comme au temps de la Guerre froide. Mais la même chose a été constatée sous les mers, à en croire le vice-amiral britannique Clive Johnstone, le patron du Maritime Command de l’Otan.
Ainsi, comme ce dernier l’a confié à IHS Jane’s 360, les sous-marins russes ont retrouvé le niveau d’activité opérationnelle qu’ils avaient avant la chute de l’Union soviétique tout en ayant accompli des progrès technologiques « remarquables » au point d’atteindre un « niveau de capacité jamais vu auparavant » par l’Otan.
Au cours de ces dernières années, après avoir « touché le fond » suite à l’effondrement de l’URSS, la flotte sous-marine russe a bénéficié d’investissements « sans équivalent en Occident ».
Ce qui s’est traduit, par exemple, par l’entrée en service de plusieurs nouveaux bâtiments, tels que ceux de la classe Boreï (sous-marin nucléaire d’engins) ou de la classe Iassen (sous-marin nucléaire d’attaque). Le plus souvent, il s’est agi pour la marine russe de reprendre des projets qui furent suspendus après la fin de la Guerre froide, faute de moyens pour les poursuivre. Dans le même temps, les submersibles les plus anciens ont été modernisés (ou sont en passe de l’être).