Les dépenses militaires américaines sont, de loin, les plus élevées du monde. Mais comparer des budgets ne rime pas à grand chose dans la mesure où il faudrait, par exemple, prendre en compte le niveau de vie des pays, le coût d’un ticket repas d’un soldat n’étant pas le même aux États-Unis, en Chine ou en France. Et puis, un autre paramètre rarement évoqué est le coût de la bureaucratie…
Bref, bien qu’elle dispose de ressources que d’autres forces armées lui envient, l’US Army connaît des problèmes budgétaires qui sont loin d’être anodins puisqu’ils ont des conséquences directes sur la préparation opérationnelle de ses brigades de combat.
Ainsi, d’après le général Daniel B. Allyn, le chef d’état-major adjoint de l’US Army, seulement un tiers de ces brigades sont prêtes à aller au combat. « À bien des égards, nous hypothéquons notre capacité à construire la force dont nous allons avoir besoin dans un avenir proche », a-t-il affirmé, lors d’une intervention devant la Fondation Heritage, plus tôt dans ce mois.
L’une des causes de cette situation est lié au nombre important de militaires de l’US Army qui sont considérés comme étant « non déployables ». Ils seraient 100 000 à être dans ce cas, dont 80 % en raison de problèmes médicaux.