L’Iran est en proie à une agitation intérieure et une agitation extérieure. Une révolution orange est en cours, fomentée ou pas par la CIA, mais qui arrange objectivement les intérêts américano-sionistes.
Impressionnantes images des protestations aujourd’hui à l’université Téhéran Nord ! Cette génération est admirable, elle ne lâchera pas, elle veut être libre. #Iran #MahsaAmini pic.twitter.com/2oPrvTSZcJ
— Farid Vahid (@FaridVahiid) October 30, 2022
Nous nous battrons
Nous mourrons
Nous reprendrons l'Iran !Université de technologie de Téhéran Sharif #MashaAmini #مهسا_امینی @Vahid pic.twitter.com/shtUVOz7DL
— L'important (@Limportant_fr) October 24, 2022
Une partie de la jeunesse, majoritairement étudiante, et qui rêve d’occidentalisation, du moins de plus de libertés, se soulève contre les contraintes religieuses. La presse mainstream française relaie avec autant de complaisance les manifestations de la jeunesse iranienne qu’elle a dénoncé en termes méprisants les manifestations des Gilets jaunes chez nous. Il faut croire qu’il y a des bonnes et des mauvaises manifestations.
Pendant ce temps, le pouvoir sioniste de Tel-Aviv ne cache pas sa volonté d’en découdre avec le pouvoir antisioniste de Téréran et d’en finir une fois pour toutes avec la menace nucléaire iranienne, qui n’existe pas, et la menace terroriste iranienne, qui n’existe pas non plus puisque c’est Israël qui exerce sa politique de terreur et de déstabilisation dans tout le Proche-Orient.
Aujourd’hui, le belliciste Netanyahou revient aux affaires, qui n’attend que le feu vert de Washington pour envoyer son aviation pilonner les installations militaires iraniennes. Pour l’instant, malgré le sionisme marqué du gouvernement Biden, qui n’est que le pantin des intérêts du lobby militaro-industriel, le feu vert n’est pas venu. Pourtant, cette Amérique en perte de vitesse est en train d’ouvrir ou d’alimenter trois foyers de déstabilisation majeurs : entre l’Ukraine et la Russie, entre l’Iran et Israël, et entre Taïwan et la Chine.
Dépassant la brouille qui caractérise actuellement les relations entre les deux alliés, l’Arabie saoudite a transmis aux États-Unis des renseignements sur l’imminence d’une attaque iranienne sur des cibles situées dans le royaume et à Erbil, capitale du Kurdistan irakien, indiquait mardi soir le Wall Street Journal. Une information qui a provoqué l’élévation du niveau d’alerte des forces militaires américaines et d’autres pays de la région, selon des représentants américains et saoudiens mentionnés par le quotidien américain.
Le Conseil national de sécurité de la Maison-Blanche s’est dit inquiet de ce danger, mais néanmoins prêt à y répondre. « Nous n’hésiterons pas à agir pour défendre nos intérêts et nos partenaires dans la région », a déclaré au WSJ un porte-parole de cet organe sécuritaire, ajoutant « maintenir un contact permanent avec les Saoudiens à travers des canaux militaires et de renseignement ».
Les attaques prévues seraient un effort du régime de Téhéran pour détourner l’attention braquée sur les manifestations qui agitent le pays depuis la mort de Mahsa Amini, cette jeune kurde de 22 ans décédée le 16 septembre, trois jours après avoir été arrêtée par la police des mœurs. Ainsi qu’une réaction aux accusations que la République islamique porte contre les États-Unis et leurs alliés d’avoir fomenté les protestations.(lorientlejour.com)
Pour ce qui concerne l’Iran, c’est maintenant vers l’Arabie saoudite que les yeux des observateurs se tournent, car une énième provocation de la CIA est en cours. Selon le Wall Street Journal, information qui a été reprise par toute la presse internationale :
ALERTE #Iran L'Iran lève la bannière rouge du châtiment sur le dôme de la mosquée Jamkaran, ce qui équivaut à une déclaration de guerre.
La dernière fois c'était quand le Général #Soleimani a été assassiné en 2020.
Peut-être une opération militaire contre l'Arabie saoudite ❓ pic.twitter.com/MEuZbge0Eo— Militant.André.D (@Circonscripti18) November 1, 2022
Si cette provocation qui sent l’attentat sous faux drapeau se concrétise, les États-Unis feraient d’une pierre trois coups : primo, ils puniraient l’Arabie saoudite de Salmane pour son indépendance grandissante vis-à-vis de Washington (Ryad, qui a agi conjointement avec Moscou dans le cadre de l’OPEP+, n’a pas obéi aux injonctions de Biden sur la production de pétrole) ; secundo, ils obtiendraient un casus belli pour entraîner une coalition américano-centrée dans une guerre éclair ; et tertio, ils satisferaient leur allié israélien. Tout ceci pendant que les Russes sont occupés en Ukraine...
Aucun camp ! Ni l’Iran ni l’Arabie saoudite en on parlé ! C’est juste les usa qui essaient de récupérer les saoudiens qui l’ont lâché et on rejoint la Russie ! Il faudra s’inquiéter des prochaines attaques déguisées perpétrées par La CIA dans les prochaines semaines dans les 2pays
— soraya (@soraya90435049) November 2, 2022
Netanyahou répond à i24news en février 2022
« Est-ce que vous voulez donner une arme nucléaire aux ayatollahs ? »