Près de 25 millions de mines antipersonnel, soit pratiquement une par habitant, sont disséminées en Irak et affectent notamment le développement de riches gisements pétroliers, a fait savoir Bagdad.
"Nous avons été accaparés par la plus grave menace, qui est celle du terrorisme (...), les innombrables mines n’ont donc pas eu l’attention qu’elles méritaient", a déploré mercredi Ali al Dabbagh, porte-parole du gouvernement, lors d’une conférence qui s’est tenue à Bagdad en présence de représentants des Nations unies.
"Pour chaque Irakien, il y a une mine qui peut tuer à tout moment", a-t-il insisté, faisant état de 4.000 champs de mines datant de la guerre Iran-Irak (1980-1988), de la guerre du Golfe (1991) et de l’intervention anglo-américaine de 2003.
"Du fait de la présence des mines, l’Irak n’a plus accès à des milliers d’hectares de terres arables et n’a pu investir dans ses gisements pétroliers", a renchéri Nermine Othman, ministre irakienne de l’Environnement chargée du déminage, à laquelle le représentant spécial de l’Onu pour la reconstruction et le développement de l’Irak, a fait écho.
"Ces engins explosifs ne sont pas seulement importants pour les blessures qu’ils peuvent causer, ils ont également un impact sur le développement économique de l’Irak tout entier", a déploré David Shearer, soulignant que Bagdad avait signé l’an dernier la convention d’Ottawa, qui interdit l’usage et la production des mines.
Source : http://www.lemonde.fr
"Nous avons été accaparés par la plus grave menace, qui est celle du terrorisme (...), les innombrables mines n’ont donc pas eu l’attention qu’elles méritaient", a déploré mercredi Ali al Dabbagh, porte-parole du gouvernement, lors d’une conférence qui s’est tenue à Bagdad en présence de représentants des Nations unies.
"Pour chaque Irakien, il y a une mine qui peut tuer à tout moment", a-t-il insisté, faisant état de 4.000 champs de mines datant de la guerre Iran-Irak (1980-1988), de la guerre du Golfe (1991) et de l’intervention anglo-américaine de 2003.
"Du fait de la présence des mines, l’Irak n’a plus accès à des milliers d’hectares de terres arables et n’a pu investir dans ses gisements pétroliers", a renchéri Nermine Othman, ministre irakienne de l’Environnement chargée du déminage, à laquelle le représentant spécial de l’Onu pour la reconstruction et le développement de l’Irak, a fait écho.
"Ces engins explosifs ne sont pas seulement importants pour les blessures qu’ils peuvent causer, ils ont également un impact sur le développement économique de l’Irak tout entier", a déploré David Shearer, soulignant que Bagdad avait signé l’an dernier la convention d’Ottawa, qui interdit l’usage et la production des mines.
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