Les désordres en Libye, plaque tournante du trafic de clandestins vers l’Europe, laissent craindre un afflux incontrôlable.
Tripoli s’est attiré lundi une ferme condamnation de l’UE pour sa répression sanglante, mais c’est un autre aspect de la révolte arabe qui a mobilisé le huis clos des ministres des Affaires étrangères à Bruxelles : la crainte d’un afflux de clandestins sur la rive nord de la Méditerranée.
« Lorsqu’un régime tombe avec tous ses contrôles, il se crée un appel d’air », a averti le secrétaire d’État aux Affaires européennes Laurent Wauquiez en citant le précédent de 1989 et l’effondrement du communisme européen.
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