« Une société peut être jugée sur la façon dont elle traite les plus vulnérables : les personnes âgées, les malades, les handicapés et les enfants à naître. »
Avec ces paroles émouvantes, le gouverneur de l’Indiana, Mike Pence, a défendu l’adoption d’une loi interdisant l’avortement des enfants atteints du syndrome de Down. L’Indiana est le deuxième État américain, après le Dakota du Nord, à légiférer pour protéger la vie de ces enfants.
Mike Pence, qui tout au long de sa carrière a cherché à promouvoir des mesures en faveur de la vie, a fait valoir que « cette loi affirme la valeur de la vie humaine ». La sénatrice Liz Brown, qui a travaillé à la rédaction de la loi, souligne que « de nombreuses familles sont poussées par les médecins à avorter leurs bébés quand ils sont diagnostiqués avec un handicap ».
Plus généralement, la loi de l’État de l’Indiana interdit l’avortement pour des raisons de race, de sexe, d’ascendance ou d’invalidité.
La nouvelle législation adoptée par l’État de l’Indiana, exige également que les corps des enfants avortés soient incinérés puis enterrés. Par conséquent, il est interdit que les restes de bébés avortés puissent être jetés à la poubelle ou mis à la décharge comme c’est hélas souvent le cas aux Etats-Unis.
La Fondation Jérôme Lejeune indique que 90% des fœtus détectés avec la trisomie 21 sont avortés et dénonce un « génocide réel des enfants atteints du syndrome de Down ».