Quoi d’autre que des banalités pour un sujet réchauffé vieux comme Internet ?
Je suis le premier qui apprécierais qu’on arrête de parler de Dieu, chacun a le droit à son opinion, qu’il la garde pour lui, vive sa vie avec du mieux qu’il puisse, mais se garde bien de le ramener dans un débat comme si ça faisait avancer le problème. Car non, ça ne fait rien avancer, au contraire ça cherche à tout arrêter.
Par exemple, qu’on veuille défendre la vie avant tout, je peux comprendre, et il y a de bons arguments, la religion n’en fait pas partie, citer la bible ou Jésus n’apporte rien en soit.
Dire qu’à une époque, en tenant ce discourt, une société humaine s’est améliorée, expliquer comment et dans quelle mesure, là on pourrait discuter. Sauf si la grille de lecture c’est "ça s’est amélioré parce que on a fait ce qui était écrit", car on en arriverait à faire des religions, et vivre comme des amish ou des talibans, selon le livre et l’interprétation.
Penser qu’il faut commencer par faire croire en Dieu et que le reste suit est stupide.
Par extension, j’apprécierai également qu’on arrête de torturer Darwin et sa "théorie" en lui opposant des religions, qui sont dans leur nature bien plus théoriques que les conclusions de Darwin.
"Croire en Dieu" ou "animal consommateur" ?
Je ne vois pas en quoi ces deux notions sont en contradictions, on peut opposer l’homme à l’animal dans tout un tas de contextes sans oublier que l’homme reste biologiquement un animal, avec ses spécificités humaines. Très variées, certainement plus que celles des autres espèces pour sa capacité à créer et dépendre de ses cultures.
Et qu’il consomme ou non, une la croyance en l’au-delà, au satanisme, en la réincarnation, au nihilisme, en la science, au communisme, au sionisme, à Raël, à la scientologie, en la télévision etc, ne sont que des épiphénomènes. Que ça fasse d’eux des hommes bons ou mauvais, que ce soit pour de bonnes ou mauvaises raisons, est une chose qui n’est pas biologiquement pertinente.
Personnellement, l’observation du monde et la compréhension que j’en ai, m’ont rendu bien trop humble pour me croire au dessus de la nature. J’ai compris que les seules choses qui resteront de moi après ma mort, outre quelques kilos de matière organique en décomposition, seront ce que j’aurais construit de ma vie, quelques souvenirs chez ceux qui m’auront connu et survécu, quelques commentaires sur Internet, et qu’au final, on n’est pas beaucoup plus que ça. Mais bon, c’est hors sujet.