Dans le cadre de l’ultimatum posé par l’Arabie saoudite, le Qatar est tenu de fermer sa chaîne d’information continue Al Jazeera. Se prononçant sur cette exigence, les Nations unies ont jugé qu’elle portait atteinte à la souveraineté du petit émirat.
L’Arabie saoudite ne relâche pas la pression sur le Qatar, toujours sous le coup d’un blocus depuis début juin 2017. Riyad et trois de ses alliés ont même exigé que le petit émirat ferme sa chaîne d’information internationale Al Jazeera. Saisies de la question, les Nations unies ont fait savoir ce 30 juin qu’une telle demande était inacceptable.
« Que vous la regardiez ou non, que vous l’aimiez ou non, que vous soyez en accord avec sa ligne éditoriale, les versions arabe et anglaise d’Al Jazeera sont légitimes et sont suivies par des millions de spectateur », a fait valoir Rupert colville, porte-parole de l’organisation internationale.
#ANALYSE : Accepter l'ultimatum de l'#Arabiesaoudite reviendrait, pour le #Qatar, à être vassalisé
➡️https://t.co/Q49SF1vm9f pic.twitter.com/jLiQXS9jwi— RT France (@RTenfrancais) 27 juin 2017
Dans le cadre du blocus imposé au Qatar par ses voisins, l’Arabie saoudite et le Barhein avaient interdit le 11 juin dernier la diffusion de la chaîne qatarie dans tous leurs établissements hôteliers ainsi que dans les sites touristiques. Les bureaux d’Al Jazeera à Ryad avaient été fermés dès le début de la crise diplomatique.
12 jours après, le 23 juin, l’Arabie saoudite et ses alliés posaient un ultimatum assorti d’une liste d’exigences, dont la fermeture d’Al Jazeera, comme préalable à la reprise des relations diplomatiques et à la fin du blocus économique mis en place début juin. L’Arabie saoudite, pourtant loin d’être au-dessus de tout soupçon, accuse le Qatar de financer le terrorisme.