Kary Mullis (1944 - 2019) était docteur en biochimie à l’université de Californie à Berkeley avant de travailler en cardiologie pédiatrique sur l’angiotensine et la physiologie vasculaire pulmonaire à l’University of Kansas Medical School puis en chimie pharmaceutique à San Francisco. En 1993, il est lauréat du prix Nobel de chimie pour son invention de la méthode de réaction en chaîne par polymérase (la fameuse PCR rendue célèbre avec le Covid-19 et dont il disait d’ailleurs que ce n’était pas un outil pour tester la charge virale).
Kary Mullis, qui a reçu le prix Nobel de science pour avoir inventé la PCR, est intimement convaincu que le VIH n’est pas la cause du « SIDA ». En ce qui concerne les tests de charge virale, qui tentent d’utiliser la PCR pour compter les virus, Mullis a déclaré : « La PCR quantitative est un oxymore ». La PCR est destinée à identifier des substances de manière qualitative, mais, de par sa nature même, elle n’est pas adaptée à l’estimation de chiffres. Bien que l’on pense souvent à tort que les tests de charge virale comptent en fait le nombre de virus dans le sang, ces tests ne peuvent pas du tout détecter les virus libres et infectieux ; ils ne peuvent que détecter des protéines que l’on croit, parfois à tort, être propres au VIH. Les tests peuvent détecter les séquences génétiques des virus, mais pas les virus eux-mêmes.
La PCR sélectionne une séquence génétique, puis l’amplifie énormément. Elle peut accomplir l’équivalent de trouver une aiguille dans une botte de foin ; elle peut amplifier cette aiguille pour en faire une botte de foin. Comme une antenne amplifiée électroniquement, la PCR amplifie considérablement le signal, mais elle amplifie aussi considérablement le bruit. L’amplification étant exponentielle, la moindre erreur de mesure, la moindre contamination, peut entraîner des erreurs de plusieurs ordres de grandeur.
Pour faire une analogie : utiliser les tests de charge virale pour évaluer l’activité virale reviendrait à trouver quelques rognures d’ongles, à amplifier ces rognures d’ongles pour en faire une petite montagne de rognures d’ongles mélangées à d’autres déchets, puis à demander à un « expert » d’interpréter cette pile comme représentant un peloton de soldats, entièrement armés et prêts à se battre.
En bref, les tests de charge virale sont une escroquerie. Lorsque les biologistes moléculaires Peter Duesberg et Harvey Bialy ont analysé les articles de Ho et Wei de 1995 (Nature 373) qui ont lancé le mouvement de la charge virale, ils ont découvert que les estimations du virus libre avaient été surestimées de plusieurs ordres de grandeur. Dans l’étude de Wei, 100 000 unités dites d’« ARN viral plasmatique » correspondaient en réalité à moins de 2 virus infectieux par millilitre de plasma. Et dans l’étude de Ho, 10 000 « virions plasmatiques » correspondaient à moins d’un virus infectieux. Duesberg et Bialy ont conclu qu’« il n’y a aucune preuve de virus infectieux chez les patients de Wei et al. et de Ho et al. » (Duesberg 1996)
Traduction E&R de l’article de 1996 sur Virus Myth
Cette petite incise étant faite, voici la traduction du passage où Kary Mullis revient sur la naissance de ses doutes concernant l’origine virale du SIDA :
Pour faire ensuite le lien entre l’escroquerie du SIDA et celle du covid, retrouvez Alain Soral dans un extrait du désormais célèbre « Couillonavirus, la suite ! » (2020) :