Le dirigeant libyen déchu Mouammar Kadhafi a affirmé à la radio de la ville de Bani Walid (170 km au sud-est de Tripoli), son dernier bastion, qu’il se trouvait toujours en Libye, rapporte mardi le site internet Ilaf.
Disparu après la prise de la capitale par les insurgés, le colonel a déclaré qu’il était toujours sur le sol libyen et attendait d’y mourir en martyr dans la lutte contre "l’Occident et ses agents médiocres".
S’adressant à ses partisans combattant les insurgés libyens dans les villes de Bani Walid et de Syrte, l’ancien Guide a indiqué qu’il était avec eux sur les champs de bataille et non au Venezuela ou au Niger, comme le prétendent ses ennemis.
Il a menacé les "agents libyens de l’Occident" d’une riposte inattendue du peuple.
"La Libye deviendra un enfer pour l’Occident et ses agents insignifiants", a martelé le colonel.
Il a une nouvelle fois accusé l’Occident d’avoir attaqué la Libye pour s’accaparer de son pétrole.
Après six mois de combats, les rebelles ont établi un contrôle sur presque tout le territoire libyen. Le 23 août, Tripoli est également tombé entre leurs mains. Cet épisode a marqué un tournant décisif dans la guerre civile en Libye.
Le sort du leader libyen déchu Mouammar Kadhafi demeure pour le moment inconnu. Une partie de sa famille s’est réfugiée en Algérie.
Le Conseil de transition nationale (CNT) formé par les insurgés libyens en février dernier à Benghazi exerce actuellement la plénitude du pouvoir d’Etat. Il est reconnu par une soixantaine de pays, dont la Russie.