Ce type de remise en ligne plein de bon sens, est biensûr salutaire. Cependant, je ferai un reproche en général a tout ce qui tourne autour du développement personnel au sens large. Il me semble que poser les problèmes en terme individuel, et visant un mieux être et une vie de Casanova, c’est jouer le concours de plumage et rater le point. Il suffit de penser l’homme viril exemplaire. Pourquoi le palestinien des 70’s, le communiste des 30’s, le français de 14, le catholique de 34, le marin du XIXe, le para d’Indochine et j’en passe ne se posaient pas ces questions qui leur paraitraient saugrenues. Au delà des données anthropologiques de bases et le féminisme de parade, on trouve un engagement, des risques, un être collectif traditionnel, des ‘ennemis’ ou une adversité caractéristique autrement plus redoutable qu’un open space de la Défense. Pour résumer mon idée simplement. C’est le combat qui fait le combattant, la charpente qui fait le charpentier. Et au rythme ou les emmerdes arrivent, il ne s’agira plus de bien voter mais de survivre. Donc tout ca rentrera dans l’ordre dès que la sécurité sera devenue relative. Ce reproche vaut pour Stéphane Édouard, quel intérêt de se défendre en tant que mâle si c est pour juste se taper plus de gonzesses que le voisin ? On défend sa famille, son pays, son métier, son honneur, son identité ...que sais-je, mais c’est la poussière, le sang, la défaite, la peur, la traque, le labeur ingrat, le sentiment de justice qui nous ont fait ‘mâle’ au travers des générations. La virilité décorative ne sert a rien sans adversaire, ni grand combat. Je pense que tirer sur les ambulances féministes n’est pas plus utile que d’engueuler la guichetière d’une banque. Mais, la direction est excellente, comme pour Mr Soral ou Zemmour apres les gonzesses et le sociétal, on rentre dans le dur...Ca pique un peu plus d’après la légende.
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