Je pense que le diagnostic qui consiste à établir, sans nuances, que l’empire progresse uniquement via l’immigration et l’islamisation de l’Occident, est de moins en moins avéré et objectif.
En Angleterre il y a un nouveau consensus médiatique, quasi unanime, autour de l’arrêt de l’immigration décrété curieusement par ceux-là même qui ont ouvert les vannes ! On fait le procès de la gauche différencialiste - en pleine débâcle - sans jamais remettre en cause la participation de la droite économique à ces politiques (en France le regroupement familial a d’abord été la volonté de M. Bouygues...).
Le mondialisme structurel n’est pas radicalement incompatible avec l’identitarisme et le "souchisme". De nombreuses sociétés ethniquement homogènes sont parfaitement intégrés à la logique mondialiste. Au Japon il y a peu d’immigrés, mais il y a la dette, la dégénérescence des mœurs, la dénatalité, le consumérisme forcené, etc.
Les élites ont compris que les peuples rejetaient désormais en masse l’idéologie libertaire et progressiste issue des années 60/70, et elles sont prêtes aujourd’hui à faire quelques concessions d’ordre culturel pour sauvegarder l’essentiel, c’est à dire la structure embryonnaire du futur état mondial occidental (FMI, ONU, OTAN). Les propos du député flamand sont sans aucune ambiguïté à l’égard du cadre dans lequel, selon lui, doit être menée la lutte contre l’immigration : l’Europe.
Jared Taylor (qui est un séparatiste racial, sauf erreur de ma part) dit qu’il faut s’inspirer de la Russie du point de vue de l’immigration, ce que l’on prendra difficilement pour un compliment ou une reconnaissance des mérites de la Russie sur le plan économique. Taylor parle ouvertement d’une "politique nationaliste européenne".
Il faut également regarder ce qu’il se déroule en ce moment au sein de la communauté juive et de l’état d’Israel, qui sont de plus en plus conservateurs, fanatiques et racialistes. Les Dray, les Askolovitch & cie, tous les juifs "progressites" sont soit neutralisés (scandale) soit marginalisés, on ne les entend plus. SOS racisme et la LICRA disparaissent lentement mais sûrement du paysage médiatique (personne ne s’en plaindra, certes, mais on est loin du tapage médiatique constant des années 90).
Si nous demandons simplement à nous claquemurer derrière des frontières ethniques avec nos us et nos coutumes, en abandonnant la gestion de l’ordre international à des élites "légitimes", nous risquons de l’obtenir...
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