La chanson n’est pas très mélodieuse (les corneilles qui nichent devant notre immeuble chantent mieux), mais ce sont les paroles qui comptent. Ce SDF entretient sans le savoir la tradition de la chanson française à texte et rien que pour ça, on va lui donner un petit coup de pouce, c’est notre contribution à la restauration de la culture nationale.
En ajoutant quelques nouveaux comptes sur Twitter ce matin, on est tombés sur un truc incroyable. Vous n’allez pas le croire, même nous, aguerris au plus haut point, n’en sommes pas encore revenus. L’info, pourtant, n’a aucune importance en soi, mais sa portée symbolique vaut le paragraphe. Elle s’appelle Karine Taïeb, et c’est l’adjointe au maire de Paris chargée du Patrimoine. Oui et alors ? Attendez, regardez plutôt ce tweet et après vous reviendrez nous interroger :
Hag Pessah Sameah ! Bonnes fêtes et Bonne Santé ! #PessahChezVous @FSJU_AUJF @Le_CRIF @tsedaka_FSJU @ConsistoireFr @PresidentRuvi @TelAviv @GOLDMANNAriel @GilTaieb @JoelMergui @FrancisKalifat
— Karen Taieb (@karen_taieb) April 8, 2020
Ça ne vous fait pas tilt ? La gonzesse en charge du patrimoine à Paris, Paris qui est un peu la capitale du monde, et pas Jérusalem, eh bien cette gonzesse nous fait un tweet en hébreu pour le confinement ou une obscure fête juive. Il n’y a rien d’interdit là-dedans mais le patrimoine français, selon nous, se marie mal avec le communautarisme le plus abouti.
Cette petite colère anticommunautaire nous aura fait oublier un instant la grande colère due au confinement. C’est comme le piment que l’oriental croque dans la chaleur du désert et dont la brûlure le fait transpirer, la chaleur sort avec la suée et du coup le corps se rafraîchit : c’est un effet chaleur sur chaleur qui crée un petit coup de frigo, étonnant, non ?
Tiens, on n’a plus de nouvelles d’Aphatie, si ça se trouve il est mort. Mais ne soyons pas naïfs, les emmerdeurs ne meurent jamais ! C’est comme les tyrans, ils tirent leurs jours jusqu’au dernier, en faisant rager leurs peuples jusqu’au dernier souffle !
Les connards qui gouvernent actuellement la France pour le profit de la Banque, des grands groupes et les réseaux de pouvoir, on ne peut pas dire que ce soient des tyrans, mais le résultat est le même. Macron se comporte comme Néron, il fout le feu à Notre-Dame et lâche trois piécettes quand le peuple a besoin de pain. Avec lui, il n’y aura bientôt plus que des mendiants en France, avec une dette grosse comme le cul de Roselyne Bachelot, Roselyne qui nous a gratifiés d’une sortie anti-Raoult de première bourre :
« On a encore passé un niveau supérieur. Je n’ai jamais vu qu’une pétition était un élément de mise sur le marché d’une molécule. C’est du jamais vu ! Je me demande ce que chaque pétitionnaire entend, comprend, imagine de l’action de la chloroquine, de son cheminement thérapeutique. (…) Demain ça va devenir une procédure scientifique, on va faire un référendum chaque fois qu’on va mettre une molécule sur le marché ? »
T’as parlé trop vite, Big Mamma : quand Servier commercialisait le Mediator, ce médicament qui se rapproche de l’amphétamine détournée par les femmes pour maigrir et qui les a fait crever à petit feu, tu étais ministre de la Santé (de 2007 à 2010), n’est-ce pas ? Eh bien les malades n’ont pas oublié. Le benflurex a été retiré de la vente en 2010, mais c’était trop tard. De plus, Big Mamma est à l’origine de la loi qui généralise la TAA, la tarification à l’acte, qui a fait tant de mal à l’hôpital. Et aujourd’hui, elle tente de se refaire une santé morale en arguant que la première, lors de l’épidémie de H1N1 (dite grippe A), elle a commandé 95 millions de doses de vaccin, dont les Français n’ont pas voulu (sauf les plus flippés). Le rapport du Sénat sur cette affaire douteuse, une pré-corona-arnaque, déterminera les liens de Big Mamma et du Big Pharma.
Lisons ensemble les premières lignes de ce rapport :
« La commission d’enquête sur le rôle des firmes pharmaceutiques dans la gestion par le gouvernement de la grippe A (H1N1)v a étudié les questions soulevées par sa résolution constitutive à travers la chronique d’une pandémie annoncée - la pandémie H5N1 - et celle de la pandémie déclarée, qui ne fut pas celle qu’on attendait.
La pandémie A (H1N1)v, “première pandémie du XXIe siècle”, comme l’a désignée l’OMS, n’a pas eu la sévérité redoutée, même si elle a pu présenter des formes très graves, qui ont été à l’origine de quelque 18 000 décès dans le monde, dont 312 en France.
La pandémie H1N1 ne ressemblait donc en rien à la pandémie H5N1 annoncée, à laquelle s’étaient préparés, sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la France et de nombreux autres États, ainsi que le retrace la première partie de l’analyse de la commission d’enquête. Cela a surpris puis suscité de vives et nombreuses critiques à l’encontre de l’OMS. Le rapport tente d’apprécier ce qu’il faut retenir de ces critiques. »
On dirait (ça date du 30 novembre 2009) un brouillon de la crise politico-sanitaire actuelle, mais avec plus de morts, histoire d’être pris au sérieux. L’OMS, le Big Pharma et les gouvernements peuvent désormais crier au loup, il y a assez de morts (même si on y fourre des morts d’autre chose que du corona) pour déclencher le plan oligarchique mondialiste, celui de l’étranglement des peuples rétifs par la Dette éternelle !
Big Pharma un jour, Big Pharma toujours !
On comprend alors pourquoi les tenants du capitalisme financier visent au premier chef le patrimoine public (hôpitaux, transports, écoles), qui sert avant tout aux peuples et pas aux oligarchies. Nous sommes bien under attack, la plus grosse jamais déclarée par une oligarchie contre son peuple. Il faudra juste que les Français, pour ne parler que de la France, s’en rendent compte, acceptent cette nouvelle désagréable, pour commencer à réagir, au lieu de se déglinguer l’immunité en restant confiné dans sa peur.
Sympa la description du métabolisme sous peur, mais notre petit animateur oublie une chose : quand le corps se prépare à la fuite, et que la fuite est impossible (relire Laborit), eh bien nous voici en inhibition de l’action, source de stress puisque la peur perdure et que toute réponse extérieure est impossible. C’est là que commencent les ennuis internes, la dégradation organique, la somatisation et tous ses dérivés. Mieux vaut alors braver les ordres selon notre bonne vieille formule, que nous appliquons chaque jour chez E&R : mieux vaut souffrir de l’insoumission que de la soumission, ça maintient un haut niveau d’immunité !