Jérôme Pécresse, haut dirigeant de General Electric, va quitter ses fonctions fin septembre. Un départ volontaire d’après le conglomérat américain alors que certains, parmi les syndicats, pensent qu’il est précipité vers la sortie. Un changement qui intervient quelques mois avant la scission du fleuron de l’industrie en trois entreprises distinctes, dans l’espoir de relancer la machine.
Il était le dirigeant mondial de l’activité énergies renouvelables de General Electric depuis « pratiquement dix années ». Jérôme Pécresse quitte cette fonction a annoncé la direction du conglomérat américain lundi 12 septembre.
« GE confirme le départ prochain de son vice-président sénior Jérôme Pécresse, qui a décidé de se consacrer à de nouveaux projets », a indiqué la direction de General Electric France, confirmant une information de l’hebdomadaire Marianne.
Jérôme Pécresse a « mené le processus d’intégration des activités énergétiques d’Alstom vendues à GE » en 2015, rappelle GE. « Il a notamment été le fer de lance du développement réussi de GE dans le domaine de l’éolien offshore, qui constituera un pilier essentiel de GE Vernova », a poursuivi l’industriel américain.
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Dans l’article 4 de l’accord de novembre 2014, signé entre GE et l’État français lors du rachat de la branche énergie d’Alstom, que l’AFP a pu consulter, l’entreprise s’engage pourtant « à proposer au conseil d’administration de GE, après en avoir informé l’État, l’élection au Conseil d’administration de GE d’un président-directeur général de nationalité française de premier plan ». Or, après le départ de Jérôme Pécresse, il n’y aura plus aucun Français dans les instances de direction mondiale de GE.