Une interview « choc et gay », titre le bimestriel. Dans son édition de mars-avril publiée ce lundi, la revue gay Friendly publie un entretien-fleuve avec Jean-Marie Le Pen consacré au thème de l’homosexualité. L’occasion pour celui qui est encore pour quelques jours président d’honneur du Front national de se défendre d’accusations d’homophobie.
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À Friendly, un magazine qui revendique 15 000 lecteurs, Jean-Marie Le Pen se défend pourtant d’être haineux... en multipliant, à son habitude, les provocations. À la question de savoir s’il est homophobe, il répond : « Non, pas du tout. D’ailleurs, la plupart de mes collaborateurs sont homosexuels. Dans le fond, c’est leur problème personnel, c’est un élément de leur personnalité, c’est leur choix intime que je respecte. »
Un choix qui lui plaît ou qui lui déplaît ? À cette question, il répond, citant des propos qu’il aurait déjà tenus « il y a quelques années » :
« À partir du moment où les homosexuels ne mettent pas leurs mains dans ma braguette ou dans celle de mes petits-enfants, et qu’ils ne se promènent pas avec une plume dans le cul sur les Champs-Élysées, ça m’est égal. »
« Tant que l’homosexualité reste une fantaisie marginale... »
Listant des personnalités homosexuelles qu’il a fréquentées – notamment Michou au cabaret duquel il a passé la soirée du 3 février – Jean-Marie Le Pen assure faire « bien la différence entre les homosexuels et les "homosexualistes" qui sont ceux qui transforment leur choix sexuel personnel en idéologie politique. »
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