Communiqué de presse de Jean-Marie Le Pen du 13 avril 2015
Je dois d’abord dire que je suis navré de voir que l’espace public de liberté, tant d’opinion que d’expression, ne cesse de se réduire dans notre pays et même dans nos rangs.
Et pourtant, nous avons longtemps professé, à l’instar de Saint-Jean, que « c’est la Vérité qui nous rendra libre » et j’ai toujours dit que je préférais être battu sur mes idées qu’élu sur celles de mes adversaires.
Je n’ai pas changé !
Je ne ferai rien qui puisse compromettre la fragile espérance de survie de la France que représente le Front national avec ses forces et ses faiblesses.
Elu par le Congrès de Tours Président d’Honneur du Front national, après l’avoir fondé et conduit dans une constante adversité pendant une quarantaine d’années, je pensais être une bonne « locomotive » pour conduite la liste aux élections régionales en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
En effet, j’y avais obtenu plus de 33 % des voix et fait élire cinq députés aux dernières élections européennes et avais l’appui de la grande majorité des conseillers régionaux dont je suis le Président de groupe.
Une crise grave a été ouverte au Front national, au prétexte de deux interviews, l’une à RMC-BFMTV et l’autre à l’hebdomadaire Rivarol.
Ceci ne justifiait pas le hourvari qu’on a déclenché dans nos rangs au risque d’affaiblir dangereusement notre mouvement.
Je ne serai pas complice de cette manœuvre.
C’est pourquoi, j’ai décidé de ne pas être candidat aux élections régionales.
Je remercie chaleureusement tous ceux, personnalités, élus, responsables, militants, qui m’ont apporté leur soutien dans cette épreuve, et tout particulièrement mon ami, le député Bruno Gollnisch.
Je leur demande, dans l’intérêt supérieur de la France, de soutenir la candidature de Marion Maréchal-Le Pen, député du Vaucluse.
Tant que Dieu me prêtera vie, je resterai à ma place au poste de combat.