Les Inrocks, c’est le croisement – au résultat très consanguin – entre la Banque et la Presse. Un titre chroniquement déficitaire, qui ne tient debout que par les injections d’argent public (aides directes et indirectes à la presse, histoire de la tenir en laisse) et privé (le groupe de Pigasse utilisant ce département déficitaire pour payer moins d’impôts).
Sinon personne ne lit ce canard destiné à des lecteurs bloqués au stade anal de l’intelligence politique. En revanche, si Pigasse le conserve, c’est qu’il constitue un organe d’influence au cœur du système médiatico-politique, un outil de pression positive ou négative qui porte aux nues ou qui démolit une personnalité en fonction des besoins conjoncturels du pouvoir profond.
Alain Soral et E&R sont régulièrement la cible des opérations de basse police des « journalistes » des Inrocks, qui ne tient idéologiquement que sur « l’antifascisme », cette invention des ingénieurs sociaux du véritable fascisme, celui du pouvoir profond. Chose que les gauchistes de base ont du mal à comprendre, il est vrai que ça nécessite de remettre en cause pas mal de clichés manichéens.
De temps en temps, un peu trop titillé sur sa fibre sociale (symbolisée par le duo pas très judéo-friendly Obono-Quatennens) par cette presse aux ordres qui impose ses limites politiques, celles que la Banque lui indique, Mélenchon pète un boulon et renvoie tout ce petit monde dans ses cordes. On peut alors le traiter de fasciste rouge, voire d’islamo-fasciste, et la démonstration est faite.
Qui s’approche trop près de la ligne rouge – le pouvoir libéral sioniste – reçoit immanquablement un coup de taser par les sbires du pouvoir profond.
Ce jeudi [5 juillet 2018], Jean-Luc Mélenchon s’est fendu d’un tweet incendiaire contre le magazine Les Inrocks après la publication d’une enquête sur les élections européennes de 2019.
En effet, le journal s’est penché hier soir sur la fuite dans Le JDD de la liste de la France insoumise pour le scrutin européen et a révélé que les premiers colistiers étaient des proches du député de Marseille, dont notamment « l’ex-compagne de Jean-Luc Mélenchon », Pascale Le Néouannic.
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Cet article a provoqué l’ire de l’ancien candidat à la présidentielle qui a chargé ouvertement le journal dont la rédaction est dirigée par Pierre Siankowski.
« Le respect des femmes politiques n’est pas le fort des “Inrocks”. Mais il est vrai que les Insoumis ne sont pas des être humains pour les journalistes du banquier Pigasse », a lâché le leader politique.
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Ce n’est évidemment pas la première fois que Jean-Luc Mélenchon s’en prend à des médias. Tout au long de la campagne présidentielle, il a rarement hésité à lancer des piques envers des titres de presse ou des émissions télés qui lui déplaisaient. Dans le documentaire L’Insoumis, on voyait notamment l’homme politique s’emporter contre C à vous, les qualifiant de « salauds ». Via les réseaux sociaux et YouTube, il a à plusieurs reprises taclé L’Obs, Le Monde ou BFMTV.
Léa Salamé, une « personne sans foi ni loi »
Après l’élection présidentielle, le parlementaire des Bouches-du-Rhône ne s’est pas arrêté dans sa croisade contre les médias. Agacé par les propos d’enfants issus de l’émission Au Tableau !, à laquelle il a participé, il avait dénoncé en novembre 2017 la « manipulation » de la part de C à vous, émission sur laquelle les écoliers avaient confié ne pas avoir apprécié Jean-Luc Mélenchon. En décembre dernier, il s’était ensuite attaqué à L’Émission politique et à Léa Salamé, qu’il avait qualifié de « personne sans foi ni loi ».