Tout est parti de la marche blanche organisée par le CRIF pour exploiter la mort d’une vieille dame. Il se trouve que Mireille Knoll était juive et que pour le CRIF, un juif ne peut, ne doit pas mourir. Si c’est un Français, ou autre chose, ce n’est pas trop grave. Un juif, c’est très grave car il y a soupçon d’antisémitisme, et donc shoatisation du meurtre. Ce qui renvoie aux heures les plus sombres.
Mais tout le monde ne l’entend pas de cette oreille, comme le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon. Qui n’a pas apprécié d’être interdit puis expulsé de la manif, selon le mot d’ordre de Francis Kalifat, qui décide de qui peut rendre hommage à une victime ou pas en France.
Suite à cette affaire, Mélenchon s’est exprimé sur son blog. Et il n’y va pas avec le dos de la cuiller. Nos propos sont en gras. Nous avons laissé les fautes d’orthographe de Kalifat. Chez Mélenchon, la syntaxe et l’orthographe sont nickel.
Le jour de la honte
Quelle étrange semaine que celle-ci. Le jeudi 22, j’avais chaussé mes bottes de militant et je rechargeais ma batterie au contact des cheminots qui descendaient de la gare de l’Est. Le pays était à l’unisson. Le fond de l’air était social et le malaise s’épanchait à gros bouillons sur la place publique.
Un jour plus tard, à Trèbes et Carcassonne, un épisode majeur de la tragédie du terrorisme bousculait de fond en comble le pays. Le même jour encore, un assassinat, déclaré antisémite par la justice, celui d’une vieille dame rescapée des camps nazis, mettait le pays en sidération.
Pourtant, sitôt close la cérémonie des Invalides à la mémoire du Colonel Beltrame, la marche qui devait exprimer l’unité de la communauté républicaine fut déchirée par un particularisme communautariste arrogant et sans pudeur. Un chef communautaire, nommé Kalifat, ayant fulminé une interdiction de paraître à la marche, contre l’avis même de la famille, le ministre de l’intérieur ayant reproché à la LFI ses « péchés », toute dignité collective du système s’effondra. Dix députés en écharpes furent exfiltrés sur ordre de la police devant une milice braillarde dans l’indifférence des hautes autorités qui passaient devant la scène en détournant les yeux et en se bouchant les oreilles. À trois mètres fusaient pourtant les menaces, la violence et les injures sexistes. Jour de honte. Non pour nous, les élus de « la France insoumise ». Au contraire ! Venus à dix députés sur dix-sept, seuls sous l’outrage communautariste, nous avons honoré notre mandat républicain en répondant à l’appel que nous avions lancé avec tous les autres groupes parlemenatires de l‘Assemblée nationale.
La honte est pour ceux qui nous ont abandonnés à la vindicte de la milice du CRIF. Les officiels, la police, le cabinet du ministre de l’Intérieur alerté depuis le matin à tous les étages de responsabilité, les hautes autorités morales gorgées de leur importance portant crète haute, bras dessus bras dessous dans la veulerie, laissant le drapeau être foulé aux pieds devant eux. La honte n’est même pas pour « la ligue de défense juive » non plus. Dans cette circonstance, elle défend à sa façon d’extrême droite traditionnelle et violente ce qu’elle défend tous les jours avec l’approbation des « institutions » communautaires juives et la bienveillante complicité des autorités de l’État. Elle avait annoncé son coup de force sur son site. Sur le terrain, elle maîtrisa de bout en bout son action comme si elle était certaine d’obtenir ce qu’elle voulait sans que nul ne s’y oppose : l’expulsion de la LFI et la réintégration dans le cortège des dirigeants du FN. Pourtant, nous étions dix députés en cortège et en écharpe bleu-blanc-rouge. En face, une quarantaine d’énergumènes vociférant des injures sexistes et des menaces sur nous et nos enfants. Mais c’est pourtant à nous qu’a été donné l’ordre de partir.
Eh, vous autres, les parfumés, les bien notés, les « grandes consciences », les Ponce Pilate drapés dans vos toges de comédie, vous croyez peut-être que c’est là juste un incident de manif qui concerne « les extrêmes » comme vous le cancanez dans vos dîners en ville ? Ce jour-là, vous avez accepté que soient rompues des digues symboliques essentielles. Vous avez accepté que nous soyons mis dans le même sac que l’extrême droite. Vous avez accepté que les écharpes tricolores soient expulsées sur ordre des communautaristes. Vous avez cautionné le raisonnement de Kalifat : pour défendre la France, c’est-à-dire son unité nationale par-delà les confessions, il faut être solidaire de la politique d’un État étranger et des crimes de son gouvernement. Vous avez cautionné qu’une milice obtienne sous les injures, les menaces et les coups l’expulsion d’un groupe de l’Assemblée nationale en écharpe.
La leçon doit être retenue et comprise au pied de la lettre. La blessure qu’elle a ouverte en moi ne cicatrisera pas de sitôt. Je ne demande pas que les lâches l’admettent. Leur opinion m’indiffère dorénavant davantage encore qu’hier. Je voudrais qu’ils comprennent quels chiens ils ont lâché. Entendez bien : ce flot que vous avez libéré ne fera pas le tri. Pour y échapper, vous serez poussés d’une abjection à l’autre puisque vous avez pris le chemin de la soumission au communautarisme. Bien sûr, j’ai la prudence de ne pas écrire davantage de ce que je pense quant au fond sur le danger qu’est pour la patrie républicaine ce type de communautarisme.
Mais pour nous, la leçon doit être retenue. Ni écharpe, ni onction du suffrage universel, ni rien, ni personne ne nous protège de rien dans ce pays désormais. La bonne société adore nos paroles de paix et d’unité nationale mais elle nous hait si profondément qu’elle est prête à nous abandonner au premier groupuscule ethnique venu, se réclamant des intérêts d’un État étranger, écharpe tricolore ou pas. Je le dis sans oublier les personnes, les intellectuels, les journalistes et les amis de toutes sortes, de toute religion et de toutes convictions qui n’ont pas accepté cette honte et qui l’ont dit. Je ne parle pas de ceux qui ont attendu deux jours et des rappels à l’honneur pour le faire. Je parle du NPA, du rabbin Fahri, du journaliste Attal, de Gérard Miller, des militants de l’Union des étudiants juifs de France venus nous protéger de coups et de combien d’autres heureusement. Je parle de ceux du tout de suite, ceux qui étaient là non pour faire des phrases mais pour aller eux aussi au bout de leurs convictions. Je parle de Richard Ferrand, adversaire politique et président du Groupe « La République en Marche » mais qui a préféré quitter la marche plutôt que de cautionner par sa présence l’agression contre ses collègues.
Ce jour-là, cette heure-là, tenant par le bras Danièle Obono et Clémentine Autain accablées d’injures les plus vulgaires, mes collègues du groupe parlementaire confrontés à une violence dont ils n’avaient jamais eu idée, scrutant du regard l’avis des plus vieux militants parmi nous, avec nos pauvres dix camarades de service d’ordre, je refusais de sortir de l’endroit où nous nous tenions, au rendez-vous donné par l’Assemblée nationale, en face du café « Le philosophe ». Je n’acceptais de partir, pour finir, que sur ordre des policiers inquiets pour eux-mêmes. Nous n’avons donc pas quitté la marche. Nous avons reçu l’ordre de la police de la quitter. Ce n’est pas du tout la même chose. La volonté d’une milice était donc plus forte pour ce groupe de la police nationale, d’ailleurs abandonnés par ses chefs, que le devoir de protéger des députés répondant à l’appel de l’Assemblée nationale.
Nombreux sont ceux qui ont compris comme moi que le pire n’était pas le traitement qui nous était réservé quoiqu’il soit inacceptable. Mais monsieur Kalifat, le CRIF et son bras armé de la LDJ ont proclamé devant le pays une singularité communautaire radicale dont je doute qu’elle soit beaucoup appréciée par la masse du peuple français. Le peuple français, quelle que soit sa religion, ses « racines », et ainsi de suite comme on le dit dans la novlangue obscurantiste de notre temps, n’aime pas le sectarisme communautariste. Et encore moins l’allégeance de principe à un gouvernement étranger et à sa politique quelle qu’elle soit. Kalifat et la LDJ ont fait plus pour l’antisémitisme à cette occasion que des dizaines de basses besognes des vecteurs antisémites. Notre devoir reste entier : y faire échec. Non pour eux, mais pour nous.
Ce pays est à nous, les républicains. Aucune secte communautaire ne doit y avoir le dernier mot. Quoiqu’en pense le CRIF et Kalifat, les personnes de religion ou de culture juive en France sont des citoyens de la République commune et sont unis par la loi commune à tous les autres Français. Ils ne doivent en être distingués d’aucune façon, sinon par le soin particulier dont on doit les entourer compte tenu des crimes que la superstition, le fanatisme religieux et le racisme leur ont fait endurer sur ce territoire depuis plus de 1 000 ans. La République n’accepte pas que leur soit attribué une mise à part, même par ses propres chefs communautaires : ils n’ont pas d’autre patrie, d’autres députés, d’autre gouvernement ni d’autre drapeau que celui du peuple français tout entier auquel ils participent. Il est interdit de les distinguer des autres personnes et à plus forte raison de les persécuter et molester à raison de leur religion ou de leurs mythes culturels identitaires.
De cela, il ne faut démordre d’aucune façon. Ceci est l’essence de notre victoire de 1789. L’universalisme a vaincu en France. La France n’est pas une collection d’indigènes. Non parce que l’histoire n’en aurait pas produit mais parce que nous avons décidé qu’il en irait autrement.
Dans ce moment où je me sens si mortifié par la face hideuse de mon pays que je viens de voir me cracher à la figure et m’insulter, la France des lâches et des violents, je lis pour me consoler de cette grande douleur les mots du dernier livre de Timothy Tackett sur les fêtes qui précédèrent le 14 juillet 1790. Le pays tout entier s’auto-organisait contre la pagaille résultant de l’effondrement de l’ancien régime et des ligues se formaient pour « fédérer » les actions. « Avec le temps, écrit Tackett, il y eut une évolution des motifs et de l’esprit de ces fédérations. L’accent fut mis non seulement sur le maintien de la loi et de l’ordre, mais aussi sur les expressions de fraternité et de dévotion partagée à la Patrie et à la Révolution en général. Des gardes nationaux se regroupèrent à Besançon en novembre, à Valence en janvier, en Anjou et en Bretagne en février. Dans ce dernier cas, ils déclarèrent “que désormais ils n’étaient ni bretons ni angevins, mais Français” ».
Ici, le mot « Français » désigne l’appartenance commune à la seule « communauté commune » : celle de la loi qui s’applique à tous en pleine liberté. Peut-être ergotera-t-on et moquera-t-on une fois de plus sur mon adhésion à la religion républicaine qui anime ma vie et donne son sens à mon engagement. Chacun va sur le chemin commun avec son paquetage. Le mien en vaut d’autres, non ? Le chemin se fait en cheminant, il n’y a pas de République sans républicain, ni de courage sans courageux comme l’enseigne le geste du colonel Beltrame. En voyant de Rugy, président en papier mâché de l’Assemblée nationale, détourner la tête tandis qu’un de mes jeunes collègues lui lançait un appel du regard, j’ai reçu une rude blessure. Elle ne cicatrisera pas davantage que quelques autres des plus fondamentales qui m’ont construit comme homme et comme citoyen engagé. Je fais la part des choses. de Rugy est un tout petit bonhomme voué au parjure et aux coups bas comme le montre sa trajectoire politique. Mais je n’oublierai pas qui a foulé le drapeau, qui a laissé faire et pourquoi ces gens-là agissaient de cette manière.
Deux jours plus tard, une armée de tueurs tiraient sur une foule sans défense en Palestine. Les injures et les menaces ne m’empêcheront pas de condamner ce crime, ceux qui l’ont ordonné, ceux qui l’ont commis et ceux qui se taisent.
On note que Jean-Luc se bat pour avoir le droit de se battre contre l’antisémitisme, ce qui devrait être un droit. Mais Francis ne l’entend pas de cette oreille : pour lui, certains ont le droit – et même le devoir – de se battre contre l’antisémitisme, d’autres n’en ont pas le droit, rapport à leurs déclarations passées, à leur positionnement politique ou tout simplement à leur gueule qui ne revient pas au président (du CRIF).
Habitué à donner des ordres aux politiques et aux journalistes, après sa marche blanche lamentable, Kalifat en rajoute une couche en menaçant Mélenchon d’un procès. Tout simplement. Il est pas content ? Il attaque en justice. Le réflexe pavlovien qui signe le refus du débat, de la critique, de l’ouverture, de la tolérance. La réponse de Kalifat est presque aussi longue que la réaction de Mélenchon et figure sur le site du CRIF. De peur de passer pour d’ignobles antisémites rongés par la Haine, voici la réponse complète, car une coupe pourrait être mal interprétée.
La réponse de Francis Kalifat à Jean-Luc Mélenchon
Il aurait été de bon ton après le tumulte ayant entouré la marche contre l’antisémitisme en hommage à Mireille Knoll, que chacun contribue par ses mots à l’apaisement. Quiconque a lu la dernière tribune de Jean-Luc Mélenchon perçoit que ce mot ne fait pas partie de son vocabulaire. Ces propos haineux ne peuvent pas rester sans réponse.
Monsieur Mélenchon est cultivé. C’est tout le problème. Il sait. Il sait ce qu’il dit et plus encore ce qu’il écrit.
Il sait aussi ce qu’est l’antisémitisme. Il en connait les ressorts et la puissance. S’il n’en est pas adepte, il en est fin connaisseur. Il sait parfaitement que c’est l’une des idéologies qui a le plus assassiné à travers l’histoire et la géographie. Il sait qu’elle tue encore en France et à Paris, au 21ème siècle et pas plus tard que la semaine dernière.
Comme Marx avant lui, la question juive le hante et parfois le démange. Il n’écrit pas autre chose dans son blog du 2 avril 2018 : « Bien sûr, j’ai la prudence de ne pas écrire davantage de ce que je pense quant au fond sur le danger qu’est pour la patrie républicaine ce type de communautarisme ».
Et cette démangeaison le poursuit, lorsqu’il dit de Pierre Moscovici qu’il ne pense plus en français mais dans la langue de la finance internationale ou lorsqu’il s’interroge sur les liens communautaires de telle journaliste qui l’interroge, ou enfin, lorsqu’il commente la situation à Gaza de cette phrase terrible dont il mesure les sous-entendus : « il n’y a pas de Peuples supérieurs aux autres ». Maintes fois, il a flirté avec une ligne dont il flatte les contours et teste la résistance.
L’on qualifiera au choix d’imprudentes ou de douteuses ces insinuations. Je dis qu’elles sont assassines à l’heure où l’on tue des juifs en France parce qu’ils seraient supposément riches de par leur confession comme le pauvre Ilan Halimi pourtant vendeur de portables dans un quartier populaire de Paris. Je dis qu’elles sont indignes d’un dirigeant politique, quand on tire sur des Français juifs responsables des prétendues « exactions » prêtées à l’armée israélienne comme les enfants de l’école Ozar Hatorah à Toulouse où ceux tombés à l’Hypercacher en 2015.
Pourtant rien n’arrête ni ne modère Jean-Luc Mélenchon. Dans ces conditions, comment l’inviter à une marche à la mémoire de la dernière victime de cette haine qu’il qualifie lui-même de « millénaire » ? Sa présence ne pouvait rien calmer ni apaiser. Elle était provocante par nature. Et pour cause, elle le fut.
Ce qui s’est passé sur le bitume parisien lors de la marche à la mémoire de Mireille Knoll n’est rien d’autre que ce que je voulais éviter. Monsieur Mélenchon, comme Madame Le Pen, obtint le scandale qu’il était venu chercher et sans doute, l’attention dont il se nourrit habituellement, foulant aux pieds le recueillement et la dignité que nous appelions de nos vœux. Je le redis simplement : le tumulte provoqué par sa venue conforte toutes mes préventions.
Dans son texte publié le 2 avril et intitulé « Jour de honte », Jean-Luc Mélenchon donne son propre récit des évènements.
Les contrevérités qu’il assène avec talent ne me dérangeraient pas si elles n’étaient si dangereuses. Je ne peux les laisser sans réaction, sauf à mettre à mal l’objet du Crif qui est d’œuvrer pour que les Français juifs aient une vie paisible en France.
Je ne peux laisser dire que le Crif « aurait une milice » ; que cette milice ferait sa loi dans l’espace public et que cette loi et cette milice s’imposeraient à la police nationale « abandonnée de ses chefs »...
Du reste le propos est imbécile. Car la prétendue « milice » qui aurait expulsé Mélenchon et ses camarades aurait également, selon l’auteur, « provoqué la réintégration dans le cortège des dirigeants du FN ». Or, Jean-Luc Mélenchon ne peut sérieusement reprocher au Crif de l’avoir amalgamé au FN en ne souhaitant pas la présence de ces deux formations et dans le même temps, vitupérer contre une « milice du Crif » qui aurait protégé Marine Le Pen.
Mais si le propos est sot et faux, il n’en reste pas moins grave. Et ignominieux, tout comme le concept et l’expression de « soumission au communautarisme » que le député de La France Insoumise reprend à son compte et dispute à Alain Soral.
Il y a pire. Tout à son emportement, Jean-Luc Mélenchon me prête ainsi qu’au Crif, la responsabilité de l’antisémitisme. Ni plus ni moins. Dans un pays où l’on tue des juifs, cette grande conscience républicaine explique doctement que la faute ultime reposerait sur les représentants de la communauté juive, aux premiers rangs desquelles, le Crif. Je n’entends pas tolérer pareille abjection, comparable à celle qui fait porter à la femme violée la responsabilité de ce qu’elle a subi.
Pour finir, Jean-Luc Mélenchon m’attribue honteusement une vision selon laquelle « pour défendre la France, c’est-à-dire son unité nationale par-delà les confessions, il faut être solidaire de la politique d’un État étranger et des crimes de son gouvernement ». Pas une seule fois, à l’occasion de la mort de la regrettée Madame Knoll ou de l’organisation de cette marche contre l’antisémitisme, nous n’avons évoqué le gouvernement israélien. Jean-Luc Mélenchon qui n’est plus à une contradiction près ne craint pas, lui, de finir son propos par les évènements de Gaza pourtant survenus après la marche par une phrase sobre comme il en a l’habitude : « une armée de tueurs tiraient sur une foule sans défense en Palestine ».
L’amalgame coupable que Mélenchon me prête n’est commis que par une seule personne : lui-même ! Le trouble dont il se plaint par son éviction de la manifestation à la mémoire de Madame Knoll, n’est le fait que d’une seule personne qui l’a orchestré et mis en scène : lui-même !
Cela suffit. L’insulte et l’anathème ne sont pas les formes acceptables d’un débat démocratique et serein. Compte tenu de la gravité de ses propos, j’exige en mon nom et au nom du Crif, les excuses qui s’imposent de la part de Monsieur Mélenchon.
A défaut, je réclamerai justice à son encontre et un jugement sera rendu. Ce jugement, ne sera pas celui du Crif, de ses « milices », d’une communauté ou d’un état étranger. Comme tous les autres jugements en France, il sera prononcé au nom de la République et du Peuple français.
On sent que Kalifat n’aime pas qu’on lui résiste. Il est dommage que de courageux journalistes ou hommes politiques aient attendu cet énorme dérapage du CRIF pour attaquer déontologiquement le président et son association. Cela fait longtemps que le CRIF fausse le jeu démocratique en France et menace les Français qui aiment leur peuple de toutes les foudres au moindre pas de travers. Il suffit en effet chez nous d’être simplement nationaliste pour se voir coller une étiquette de « vichyste », puis de shoatiste.
Cela va très vite, les amalgames et autres passerelles idéologiques ont été bien balisés à cet effet. Il est temps de démolir ces ponts qui étranglent la liberté d’expression en France sous le prétexte fallacieux de « haine ». Une « haine » qui ne fait pas et qui n’a jamais fait partie de nos concepts ou schémas de pensée.