Jean Lassalle, en voilà un qui est sur la ligne « gauche du travail, droite des valeurs » ! C’est peut-être pour cela qu’il est si mal reçu chez les jeunes journalistes de franceinfo. Des journalistes archi bien-pensants, qui ne comprennent logiquement pas ce qui est en train de se passer en France.
Le député des Pyrénées-Altantiques lui, est content : il vient d’obtenir ses 500 parrainages pour pouvoir se présenter au premier tour de l’élection présidentielle. L’homme qui marche – mais qui n’est pas En Marche ! – à travers les campagnes, qui brave le vent dominant pour aller en Syrie se rendre compte de ce qu’il s’y passe vraiment, n’est pas un homme politique comme les autres. Il détone dans le monde policé des élus du « peuple », qui pensent majoritairement selon la ligne officielle du régime. Eh oui, on n’est pas loin du modèle chinois, avec un parti unique et des tendances : une tendance plus ou moins libérale dans la partie droite du PU (parti unique) et une tendance plus ou moins sociale dans sa partie gauche. On en est réduits à ça. Alors tout ce qui sort du lot nous intéresse.
Lassalle, avec son expérience d’élu et de vie, se retrouve face à un petit jury de pseudo-journalistes à peine sortis du ventre de leur mère, c’est-à-dire des écoles de normalisation de la pensée. Il est normal de les voir ne rien comprendre au positionnement de leur invité. On leur pardonnera donc leurs questions et leurs interventions déplacées. Ce qui fait de la peine, et on le redit, c’est que ces perdreaux de l’année sont payés, et grassement, avec notre argent. Et c’est dur de financer ces propagandistes rétifs à toute évolution mentale. Lassalle en profitera pour leur balancer quelques vérités aussi simples que brutales. Un plaisir de vieux boucanier !
"Nous sommes tous fichés" explique Jean Lassalle qui assume de comparer l'époque au "régime vichyste" #8h30Politique #ComPol pic.twitter.com/cIVST245TC
— franceinfo (@franceinfo) 18 mars 2017
La petite claque de « Vichy » est salutaire. La seconde concerne le Proche-Orient, duquel Lassale veut rapatrier les troupes françaises : « Je ne comprends pas bien ce que nous y faisons ».
S’il est élu, la première mesure de Lassalle : "Je retire immédiatement les troupes françaises du Proche Orient" #8h30Politique pic.twitter.com/dDU2qioKNQ
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On rappelle qu’il y a deux mois, Lassale était en visite chez Bachar al-Assad, pendant que les socialo-sionistes continuaient à armer les « rebelles » et à pleurer (mais pas de joie) lors de la libération de la deuxième ville du pays, Alep. Aujourd’hui, Lassale déclare :
« Le sang qui coule appelle le sang qui coule. La France doit utiliser le fond de crédibilité qu’il lui reste pour devenir une maman de paix. Il faut poser un autre paradigme. L’actuel paradigme est une escalade permanente. Il y a un arc électrique de part et d’autre de la Méditerranée. »
Vient le tour de Macron, l’anti-Lassalle. Macron le banquier nomade aux idées mondialistes, partisan de la déconstruction du modèle social français et de l’accélération du chaos migratoire : « Macron, c’est une bulle financière ».
Macron est "une bulle financière" selon Lassalle, "il ne faudrait pas qu’elle éclate aussi violemment que celle que nous avons déjà connue" pic.twitter.com/dEq6J7lsAX
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Dernière claque à ses intervieweurs, le drame des campagnes, qui n’est pas la préoccupation majeure de ces jeunes diplômés. Pour le député, ce qui arrive aux campagnes aujourd’hui est ce qui est arrivé à l’industrie, une tragédie pour l’emploi et les territoires. Une logique de destruction nationale.
"Les Français veulent être rassemblés, ils ont envie de revivre un bon coup de 'Bleu, Black, Beur'" affirme Lassalle #8h30Politique pic.twitter.com/c6lFRB0ZUs
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On sent que Jean est très imprégné des idées « gauche du travail, droite des valeurs » de Réconciliation Nationale. Il ne lui reste plus qu’à prendre sa carte car nous aussi, nous résistons [1].