C’est nul.
Arrêtons de perdre notre temps.
Donoso Cortes depuis le milieu du XIX n’est pas d’accord avec Lassalle : il est pour la guerre.
La guerre c’est bien : c’est la vitamine C de la nation.
Car c’est lorsqu’une nation ne veut plus la faire pour ne pas abimer ses pantoufles, qu’elle la perd faute de l’avoir seulement envisagée.
Nous sommes tous d’accord avec Donoso Cortes : seuls les vocations d’esclaves sont pacifistes, car pour eux la guerre signifie mourir de faim ou sous les coups, de faim à cause de l’ennemi, et sous les coups à cause de leurs maitres sur l’autel de l’effort de guerre.
Plaider la paix et la concorde en tout, c’est se revendiquer esclave.
Donoso a raison.
Lassalle est avarié.
De 496 à 1962, il aurait été fusillé pour défaitisme devant un cour martiale.
C’est la cantine de l’A.N. qui l’aura ramolli : la tête de veau fait des dégâts.
En voici la preuve :
Toujours selon Donoso, si nous répondions à l’insolence du pouvoir par l’insurrection totale, le pouvoir serait immédiatement démocratique, poli et respectueux envers nous et envers Dieu donc envers nous.
Quand les GJ ont jeté une poignée de graviers sur le cortège présidentiel, tout de suite la taxe sur l’essence a été suspendue.
Si au lieu de jeter des cailloux, on avait lancé un missile il y aurait eu quatre évènements qui auraient sauvé le régime et la France :
un joli enterrement
de nouvelles élections
un nouveau président très poli
et Lassalle reconverti dans l’arrosage des géraniums.
Relisez Donoso Cortes.
Et souvenons-nous :
Nos gouvernants ne nous incitent à pleurnicher et à s’autoflageller
Que parce que nous serions les plus forts aussitôt armés
Et que les larmes brouillent la visée.
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