« Un certain nombre d’éléments permettent de dire que, probablement, lorsque les Américains disent qu’ils ne sont pas impliqués, c’est probablement en partie vrai. Actuellement, on voit que les Américains essayent de trouver une porte de sortie au conflit ukrainien et n’essayent pas de l’envenimer, contrairement aux Européens, notamment Macron et les Britanniques, qui pourraient bien être, enfin pas Macron lui-même, la France et la Grande-Bretagne pourraient bien être les bouteurs de feu dans cette affaire. »
« Actuellement, on voit que l’Europe essaye de s’engager dans une… essaye de pousser la Russie dans une situation où la situation s’aggrave, ce qui justifierait une intervention dans la région. C’est un peu ça le cœur du problème, et on essaye de pousser, d’une certaine manière, pour simplifier, la Russie à la faute. »
« Il n’y a aucun élément qui permet de dire formellement que la France est impliquée ou que la Grande-Bretagne est impliquée, mais quand on élimine un peu tous les candidats possibles, on arrive à cette possibilité parce que il y a très peu de services occidentaux d’abord qui opèrent en Ukraine, ça commence par là, qui ont déjà aidé les services ukrainiens, on sait que les services ukrainiens, et notamment militaires, le Gur, qui est dirigé par monsieur Kyrylo Boudanov, a un peu une vie indépendante au sein du système ukrainien, et qu’il est en cheville avec les services occidentaux avec, certainement les services américains, la CIA, c’est une chose qui est démontrée, mais également les services britanniques et français. Donc, si on admet que les Américains sont peut-être un peu moins probables, restent les Britanniques et les Français. C’est probablement plus vraisemblablement les Britanniques parce qu’ils ont, semble-t-il, concernant l’affaire ukrainienne, un mordant un peu plus grand que les Français. »