Attali, sept 2011 dans une réunion francs-maçons de la GLDF devant du beau monde :
« J’ai intérêt à ce que les autres ne soient pas trop malades, afin que je ne sois pas contaminé, et à ce que mes voisins ne soient pas trop pauvres, afin qu’il n’organisent pas une Révolution. »
Extrait de l’article :
Selon lui (Attali), la planète est victime d’un quadruple tsunami : démographique, technologique, financier et idéologique. « L’Humanité aurait pu choisir comme valeurs la Solidarité et la Fraternité, lance Attali, mais nos sociétés ont opté pour la liberté individuelle. » Or c’est une liberté illusoire, ajoute l’orateur, puisque nous sommes soumis aux contraintes de rareté des choses. Si nous allons vers le chaos, dixit Attali, c’est parce que les lois du marché sont mondiales et que la démocratie politique est limitée par des frontières nationales. « En ayant comme valeur centrale la liberté individuelle, nos sociétés font l’apologie de la déloyauté et de la précarité.«
Comment réagit la société devant cette monté de la déloyauté et des précarités ? Selon Attali, en développant des systèmes d’assurances… et en assurant la promotion du divertissement (qui permet d’oublier ou de ne pas voir). L’altruisme constitue-t-il une autre réponse ? Oui, mais c’est avant tout un altruisme intéressé : « J’ai intérêt à ce que les autres ne soient pas trop malades, afin que je ne sois pas contaminé, et à ce que mes voisins ne soient pas trop pauvres, afin qu’il n’organisent pas une Révolution. »
De quoi provoquer un débat passionnant ? Sans aucun doute. Mais ce n’était manifestement pas prévu.
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