Bonjour,
Je me permet de commenter cette vidéo car durant ma formation agricole en maraichage biologique nous nous sommes tous posé la question du BRF.
Je viens donc donc apporter quelques bémols à cette solution qui n’aurait que des bénéfices.
Tout d’abord je souhaite rappeler le cycle naturel de la forêt prise comme modèle. Les arbres sont des plantes dites pérennes, c.a.d qui ne sont pas re-semée chaque année contrairement à la majorité des plantes agricoles (pommes de T., carottes, poireaux, tomates, etc.), exception pour les artichauts, asperges ou encore rhubarbe. Je fait cette distinction pour aller au delà du "copier-coller" suscité par Jacky DUPETY.
Ensuite, tous les ans l’arbre puise en profondeur grâce à ces racines quantité de nutriments qui le font vivre et grandir. De plus chaque année l’arbre perds ces feuilles et non pas ces jeunes rameaux. C’est une distinction de taille me semble-t-il puisque la faune de surface digère plus facilement les feuilles et les branches mortes qui tombent naturellement.
Les feuilles constituent une nourriture formidable pour les vers de terre, dont l’importance est colossale pour la vie du sol. Cf le travaux de Jacques FUCHS du FIBL.
Je pense que les sols appauvri de l’agriculture conventionnelle n’ont pas la force de digérer le BRF, il faut a mon avis d’abord leur donner des feuilles pendant plusieurs années puis après avoir constaté une riche vie du sol donner du BRF en limitant la taille des rameaux à des diamètres de 2 cm. (Personnellement je resterai aux feuilles à l’automne et compost au printemps)
Pour les curieux, certaines régions du canada (initiateurs du BRF) auraient interdit l’utilisation du BRF à cause d’effets "bloquants" à long termes (5-10 ans). Il faut faire aussi attention dans le choix des essences de bois utilisées, certaines sont très tanniques et seraient la source de ses blocages.
Voila tout, bon vent à tous et n’oubliez pas : "Il faut cultiver son jardin"
Quentin, futur maraîcher.
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