On ne peut pas être plus clair ni plus antidémocratique : face à la vague populiste qui vient, les tenants de la dictature social-démocrate convoquent ce qui leur reste d’intellectuels pour essayer de conserver leur pouvoir. Leur Europe, qui est une Europe des ultralibéraux, des multinationales, des banquiers, des féministes et des immigrationnistes, plus grand-monde n’en veut dans l’Europe d’en bas. Mais ils résistent, les bougres !
L’UE a affaibli et l’Europe et les pays qui la composent pour les livrer pieds et poings liés aux Américains et aux sionistes. Le recul démocratique est net, le dernier des imbéciles peut s’en rendre compte. Même Cyril Hanouna en a marre qu’on interdise des vannes sur certains sujets.
On en est là : le brouillard de la censure s’abat sur la liberté d’expression, seuls les intellectuels en cour ont droit à la parole. Ils sont les défenseurs d’un Système injuste qui les nourrit et ils tentent une dernière fois de vendre leur mauvaise came à des électeurs qui s’en foutent.
Ce mardi 21 mai 2019, le président Macron recevait donc BHL et 12 écrivains (le sioniste antifrançais se prendrait-il pour le Christ ?) européistes en son palais, encerclé il y a peu par les Gilets jaunes. Tout un symbole...
Si Macron veut survivre politiquement, il faut absolument qu’il écarte BHL de sa route, ce destructeur de souveraineté et d’unité nationale. En janvier de cette année, le faux philosophe lançait un « manifeste des patriotes européens », sous-entendu des antinationalistes ou des sionistes. Ces obligés du millionnaire se retrouvent donc à appuyer le message antinational et anti-Poutine, puisque ça va ensemble. Libération, toujours en première ligne quand il s’agit d’une pétition ridicule, prêtait le 25 janvier 2019 ses colonnes déficitaires à cette clique de courtisans.
« Trente écrivains internationaux [1], dont plusieurs Prix Nobel, ont répondu à l’appel de Bernard-Henri Lévy pour tirer la sonnette d’alarme, en exclusivité dans Libération, sur la montée des dangers qui menacent l’Europe...
Attaquée de l’intérieur par des mauvais prophètes ivres de ressentiment et qui croient leur heure revenue, lâchée, à l’extérieur, outre-Manche et outre-Atlantique, par les deux grands alliés qui l’ont, au XXe siècle, deux fois sauvée du suicide, en proie aux manœuvres de moins en moins dissimulées du maître du Kremlin, l’Europe comme idée, volonté et représentation est en train de se défaire sous nos yeux.
Et c’est dans ce climat délétère que se dérouleront, en mai, des élections européennes qui, si rien ne change, si rien ne vient endiguer la vague qui enfle et qui pousse et qui monte et si ne se manifeste pas, très vite, sur tout le continent, un nouvel esprit de résistance, risquent d’être les plus calamiteuses que nous ayons connues : victoire des naufrageurs ; disgrâce de ceux qui croient encore à l’héritage d’Erasme, de Dante, de Goethe et de Comenius ; mépris de l’intelligence et de la culture ; explosions de xénophobie et d’antisémitisme ; un désastre. »
L’arnaque consiste à transformer ces antinationalistes en nationalistes européens, ce qui les arrime de fait à l’axe américano-sioniste. BHL et les 30 signataires font croire que la Pensée et la Culture sont de leur côté, ce qui est légèrement prétentieux.
Dommage pour eux, et pour les nobélisés dans le tas : tout ce que BHL touche se transforme en bien-pensance fadasse, en mensonge grossier et en soumission sioniste qui font fuir les peuples. La conclusion de BHL, qui n’est pas avare d’oxymores et d’inversions accusatoires, mérite la citation :
« Et il faut, dès aujourd’hui, dans l’urgence, sonner l’alarme contre les incendiaires des âmes qui, de Paris à Rome en passant par Dresde, Barcelone, Budapest, Vienne ou Varsovie jouent avec le feu de nos libertés.
Car tel est bien l’enjeu : derrière cette étrange défaite de l’Europe qui se profile, derrière cette nouvelle crise de la conscience européenne acharnée à déconstruire tout ce qui fit la grandeur, l’honneur et la prospérité de nos sociétés, la remise en cause – sans précédent depuis les années 30 – de la démocratie libérale et de ses valeurs. »
« Démocratie libérale », dit-il sans rire...
On rappelle les valeurs de BHL : totalitarisme sioniste, vengeance post-shoatique, destruction de la Libye, occupation de l’espace médiatique, marginalisation des vrais intellectuels, œuvre littéraire surfaite, haine de la France chrétienne (on ne l’a pas entendu sur l’attentat de Notre-Dame), manipulation de la gauche antiraciste, menaces verbales et punitions réseautaires...
Que Macron cède à la pression de cet agent de l’étranger, lui qui ose parler d’« une connivence entre les nationalistes et des intérêts étrangers, dont l’objectif est le démantèlement de l’Europe » dans un entretien aux quotidiens régionaux ce même mardi 21 mai, montre qu’il est soit dans les mains des sionistes, soit complètement à l’ouest. Pour son implication dans l’élection, le Président s’explique :
« Je ne peux donc pas être un spectateur, mais un acteur de cette élection européenne qui est la plus importante depuis 1979 parce que l’Union est face à un risque existentiel. Si, en tant que chef de l’État, je laisse se disloquer l’Europe (…) j’aurai une responsabilité devant l’histoire. Le président français n’est pas un chef de parti mais il est normal qu’il s’implique dans des choix fondamentaux. »
Les choix fondamentaux ont été faits en 1992 avec le traité de Maastricht sur lequel Seguin, de Villiers et Chevènement nous prévenaient déjà. 27 ans plus tard, ce traité nous enserre et il sera difficile de s’en défaire. Mais ne soyons pas uniquement pessimistes : « l’étrange défaite de l’Europe » de BHL signifie la victoire des peuples !